Les Belgian Cats ratent leur entrée à Paris

Ce n’est pas rien de dire que ce tournoi olympique de basket féminin offre son lot de surprise. Après le hold up de l’Espagne face à la Chine et le revers surprise des Australiennes face aux Nigérianes, c’est au tour des Belgian Cats de faire leur première à Lille, dans le stade Pierre Mauroy, face à l’équipe européenne qui monte, qui monte… l’Allemagne !

Et d’entrée de jeu, les Allemandes jouent physique, jouent bien, jouent vite alors que les Belgian Cats tâtonnent et gâchent de nombreux ballons. Un écart se creuse rapidement et celui-ci forcera les Belges à courir désespérément après le score pendant les 40 minutes de match. Les soeurs Sabally sont intraitables dans la raquette et profitent de chaque mismatch obtenu à coup d’écrans. La réussite est également du côté de nos voisines.

Mais outre Satou et Nyara Sabally, c’est la néo-allemande Alexis Peterson qui a fait mal au Cats. Issue de Columbus dans l’Ohio, la meneuse réserviste des Las Vegas Aces est aussi Allemande que moi. Mais clairement, elle joue mieux au basket et sa naturalisation a donc été actée il y a 3 semaines. On ne relancera pas l’éternel débat des joueuses naturalisées (Jonquel 👋 Yvonne 👋) mais on ne peut nier que l’Allemagne a fait une bonne affaire. Peterson a pu apporter à son équipe une énergie qui a cruellement fait défaut aux Cats. A la mi-temps, le score au marquoir est rude : 46 à 25.

Au retour des vestiaires, on croit, un moment, à un revirement de situation : la Belgique passe un 10-1 à l’Allemagne mais retombe ensuite dans ses travers. Mais il serait injuste de ne parler que des faiblesses de la Belgique car, à l’exception de certaines pertes de balle évitables, l’Allemagne a tout simplement très bien joué ! C’est bien simple, on aurait pu se croire dans un metaverse où l’Allemagne jouaient “comme les Cats” : bonne défense, contre-attaque rapide et surtout, une circulation de balle fluide.

Il n’y aura finalement pas eu de miracle et, malgré une nouvelle prestation caviar de notre capitaine Emma Meesseman (25pts, 5 passes décisives), la Belgique s’incline 83 à 69. Et on ne peut s’empêcher de se dire que Julie Allemand aurait fait un bien fou dans un match comme celui-ci.

Ce n’est que le second jour des Jeux Olympiques et il n’est pas encore temps de tirer des conclusions. Quand on supporte, c’est dans la victoire… et dans la défaite. On sera donc toutes et tous derrière les Cats jeudi soir pour l’atelier boucherie/charcuterie contre team USA. Et dimanche prochain contre le Japon. Allez les Cats !

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