Cameron Brink : “J’admire tellement Lauren Jackson”

Draftée en 2e position par les Los Angeles Sparks à la surprise d’absolument personne, Cameron Brink est passé devant les médias après avoir reçu son maillot des mains de Cathy Engelbert. La star de Stanford a voulu mettre l’accent sur l’importance à ses yeux des joueuses passées avant elle et qui lui ont permis d’être là aujourd’hui. Elle a également évoqué son coup de fil à Stephen Curry juste avant la Draft et son étonnant choix de sponsor.

Quand tu as vu que les Sparks avaient le pick n°2, à quel point est-ce que tu t’es dit que c’était parfait pour toi, à la fois sur le plan du basket, mais aussi pour les à côtés ?

CAMERON BRINK : J’adore le fait de pouvoir rester sur la Côte Ouest et le fait que les Sparks m’aient donné une chance. J’ai le sentiment que je vais pouvoir montrer ici que je suis capable de travailler énormément. Mais bien sûr, il y a aussi ma famille qui sera à côté, ce qui est très important pour moi.

Tu n’en es qu’au tout début de ta carrière, mais quelle trace aimerais-tu laisser lorsque tu t’arrêteras de jouer ?

C’est une bonne question. Je pense que je veux simplement faire perdurer l’héritage de ce sport mais, comme je l’ai dit souvent, on doit vraiment regarder ce que les femmes avant nous ont fait. Je sais que les gens disent que notre classe de Draft sera historique, mais il y en a eu énormément avant celle-ci. Je veux juste donner du crédit aux Dawn Staley, Sheryl Swoopes et Lisa Leslie de ce monde parce qu’elles sont la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui. Je les ai regardées dans mon enfance et j’espère pouvoir poursuivre ça pour les jeunes filles aujourd’hui.

Tu as mentionné ces joueuses que tu regardais jouer. Que te rappelles-tu de la WNBA de ton enfance et à quel point penses-tu que la perception des gens a changé ?

Petite, c’est ma mère qui m’a fait découvrir la WNBA parce qu’elle travaillait chez Nike sur la chaussure de Dawn Staley, puis avec Tamika Catchings et Jen Rizzotti, qui était ma coach en 3×3 avec les Etats-Unis. J’avais tellement d’admiration pour ces femmes… C’était frustrant que ce ne soit pas pareil pour le public. Aujourd’hui encore, le négatif ressort plus que le positif malheureusement, notamment sur les réseaux sociaux. J’ai souvent été choquée par la négativité des gens. Mais aujourd’hui, il y a une bascule vers le positif et j’espère que l’on va pouvoir maintenir cette dynamique.

Quel était ton domaine d’étude à Stanford ? Tu as été au lycée à Beaverton, où se trouve une certaine marque bien connue. Pourtant, tu as signé avec New Balance.

J’ai étudié la communication à Stanford. Mes parents ont travaillé tous les deux pendant plus de 20 ans chez Nike et j’ai grandi à Beaverton, où se situe le QG. Je suis clairement une enfant de Nike, mais New Balance est venu me trouver. Je les remercie parce que je suis la première joueuse de basket qu’ils ont signée. C’est une marque phénoménale et j’aime ce qu’ils défendent et la manière dont ils soutiennent leurs athlètes. Je suis vraiment heureuse d’être avec eux.

Tu étais très émue à l’appel de ton nom. Est-ce que tu étais inquiète ou est-ce que c’est la magnitude du moment

C’est un business, on ne sait jamais. J’avais eu de très bonnes conversations avec les Sparks, Reagan Pebley et Curt Miller. Ce sont des personnes incroyables, mais on ne sait jamais et je ne voulais pas me montrer certaine de quoi que ce soit. C’est un environnement où le stress est important et une vague d’émotions m’a atteinte à ce moment-là. Quand j’ai vu ma mère pleurer et mon père à côté, ça m’a touchée et j’étais vraiment reconnaissante.

Est-ce que ton parrain, un certain Stephen Curry, t’a téléphoné depuis ta Draft ?

A vrai dire, j’étais sur FaceTime avec Steph cinq minutes avant le début de la soirée. Il m’a juste dit de prendre du plaisir parce que ça permettait d’effacer le stress. Il a plein de bons conseils parce qu’il est passé par là. J’ai aussi appelé Seth. Il a raccroché immédiatement, parce que c’est Seth (rires), mais il m’a rappelée juste après. Ils sont tous les deux de bon conseil avec moi.

Tu as joué avec beaucoup de joueuses internationales depuis que tu as commencé, notamment des Australiennes, qu’est-ce que tu en retiens ?

Oui, j’ai été avec des Australiennes excellentes, comme Agnes Emma-Nnopu qui est aujourd’hui à TCU. Je me souviens surtout d’avoir joué l’Australie en U17 ou U17 et honnêtement ce sont les joueuses les plus robustes que j’ai pu affronter. Quand elles te percutent sur un écran, il faut du temps pour récupérer ! Sinon, Lauren Jackson est l’une de mes joueuses préférées de tous les temps. Je l’admire vraiment.

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