Bria Hartley, profession X-Factor

Chez Swish Swish, on aime bien tout faire à l’envers. Ce sont les chroniqueurs français qui écrivent sur Julie Allemand et les Belges sur Bria Hartley. Il aura fallu un très gros travail sur moi-même pour passer outre le 4 juillet 2019 mais quand on aime le beau jeu, ça dépasse la couleur du maillot. Et Bria, qu’est-ce qu’elle joue bien…


Le 4 septembre dernier, Bria Hartley et son fils Bryson ont quitté la Wubble. Bria va sans doute rapidement se faire opérer de sa rupture des ligaments croisés antérieurs et entamer une rééducation longue et périlleuse. Bryson, quant à lui, va devoir reprendre une vie sans son fan club féminin composé en grande partie des joueuses du Mercury.

https://twitter.com/PhoenixMercury/status/1301658956138512393

Si la fin de saison de Bria est loin de s’être déroulée comme elle/nous le souhaitait/souhaitions, on ne peut s’empêcher de constater qu’elle a signé plusieurs très belles performances dans la Wubble.

Phoenix avait pourtant été critiqué par certains pour le contrat max (570 000 dollars sur 3 ans) offert à la joueuse fraîchement transférée depuis New York. En 13 matchs, elle aura fait taire ses détracteurs d’une grande tape sur l’arrière de la tête.

En effet, après quelques performances dantesques, son nom a très vite été cité dans les potentielles candidates au titre de meilleure 6ème joueuse de la ligue. 27, 26 et 2 fois 24 points marqués entre le 29 juillet et le 21 août, c’est un apport franchement non négligeable dont beaucoup d’équipes seraient friandes.

On craignait que Bria Hartley, scoreuse dans l’âme, ait du mal à trouver sa place à côté du Big 3 mis en place à Phoenix avec Diana Taurasi, Brittney Griner et Skylar Diggins-Smith. Au final, elle a été le rayon de soleil du début de saison 2020 du Mercury. Depuis, Diana Taurasi a également donné des motifs de satisfaction à tout l’Arizona… mais la première a avoir fait sourire le pays des Cactus, c’est Bria Hartley.

Il faut dire que la native de New York ne sort pas de nulle part : c’est une sportive émérite (elle a également pratiqué le football et la crosse avec succès dans sa jeunesse), passée par les rangs prestigieux de UConn et draftée en 7ème position en 2014. Un CV solide. Mais jusqu’ici, elle n’a jamais joué dans des franchises qui visaient les sommets de la ligue. Elle nous confiait d’ailleurs récemment dans une interview être contente de pouvoir enfin évoluer dans une équipe qui aura son mot à dire au moment des playoffs. Malheureusement pour Bria, alors qu’elle était clairement dans sa saison la plus prolifique (14.6 points de moyenne contre 9.8 la saison passée), tout s’est arrêté aussi net qu’un ligament qui rompt.

Coup dur pour Phoenix, mais la française a fait sa place. L’effectif du Mercury attendra avec impatience son retour la saison prochaine. Coup dur aussi pour Amaya, la fille de Dearica Hamby, qui perd un compagnon de jeu avec le départ de Bryson.

A présent, c’est un long chemin qui attend Bria Hartley avant de pouvoir refouler un parquet, mais les objectifs à l’horizon sont alléchants. Elle pourra reprendre en WNBA avec le Mercury la saison prochaine, bien évidemment, mais aussi continuer à distiller sa magie au sein de l’équipe de France avec, en ligne de mire, les Jeux Olympiques de Tokyo.

D’ici là, bon rétablissement Bria !

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