Candace Parker et L.A. roulent sur le Fever

75
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86

Indiana : Kelsey Mitchell : 24pts, 4pds • Candice Dupree : 16pts, 7rbds •  Julie Allemand : 6pts, 5rbds, 4asts, 2stls
Los Angeles : Candace Parker : 18pts, 11rbds, 3pds, 2blks  • Chelsea Gray : 16pts, 5pds, 3rbds  • Riquna Williams : 13pts, 2stls

Plus physiques, plus intenses, beaucoup plus efficaces. Voilà comment résumer la domination (86-75) des Los Angeles Sparks cette nuit contre l’Indiana Fever. Derek Fisher tient d’ailleurs peut-être là les bases d’un match référence pour la suite des opérations, tant son équipe a joué sa partition à merveille pendant trois quart-temps. On aurait aimé que le Fever ait de meilleures jambes – les joueuses de Marianne Stanley ont semblé en manque de jus pendant tout le match – mais ça ne doit rien enlever à la propreté de la copie rendue par les Californiennes et leur star Candace Parker.

Fisher s’est même payé le luxe de laisser CP3, Nneka Ogwumike et Chelsea Gray sur le banc pendant la totalité du 4e quart-temps, à l’exception d’une entrée de Gray dans les derniers instants de la rencontre. Il faut dire que le boulot avait été bien fait. Los Angeles a compté jusqu’à 21 points d’avance, grâce notamment à l’impact assez affolant de Candace Parker (18 points, 11 rebonds, 3 passes et 2 contres). Sur bon nombre de séquences, l’ancienne MVP a donné l’impression de jouer contre des enfants. Sa supériorité physique et technique des deux côtés du terrain a sauté aux yeux pendant les 23 minutes qu’elle a passées sur le parquet, avant de souffler tranquillement en fin de match, cette fois sans que ce soit contre son gré comme lors des playoffs 2019…

https://twitter.com/BleacherReport/status/1291204003657785347?s=20 

Parker n’a évidemment pas fait plier Indiana toute seule. Sa relation technique avec Chelsea Gray a été parfaite et la meneuse des Sparks a tyrannisé ses vis à vis. Les efforts de Julie Allemand et des autres arrières pour contenir le bulldozer aux mains d’or ont tous été vains et Gray a gentiment fini avec 16 points, 5 passes et 3 rebonds, sans donner l’impression d’avoir à beaucoup transpirer pour faire la différence.

On a assez rapidement compris que le Fever n’était pas dans un grand soir. Si les performances individuelles de Kelsey Mitchell (24 points, 4 passes à 8/16) ou de Candice Dupree (16 points, 7 rebonds) méritent le respect, on n’a pas retrouvé la circulation de balle fluide, la justesse et l’efficacité entrevues depuis le début de la saison.

Indiana a perdu 15 ballons, dont 5 par la seule Julie Allemand. La Belge a elle aussi semblé souffrir du gros tempo et de l’impact physique mis dans ce match par les Sparks. Après de très belles sorties, notamment à la passe, la Liégeoise est un peu rentrée dans le rang, même si son activité a encore été très louable, elle qui reconnaissait avoir les jambes lourdes avant le jour de repos qui a précédé cette rencontre. Avec 6 points, 5 rebonds, 4 passes et 2 interceptions, Allemand a compensé autant que possible sa prestation inhabituellement brouillonne dans l’utilisation du ballon. Cela dit, il n’y aura pas Chelsea Gray tous les soirs dans le camp d’en face et ses camarades seront peut-être elles aussi un peu plus inspirées.

Pour revenir aux Sparks, on a suffisamment critiqué le coaching de Derek Fisher depuis son installation sur le banc pour saluer ses choix tactiques payants. Après la défaite face au Storm, l’ancien joueur des Lakers a redistribué les cartes dans le cinq de départ et dans sa rotation tout court. Sydney Wiese (8 points) a remplacé Rikuna Williams, intéressante en sortie de banc. Pour le reste, le +17 au terme du 3e quart-temps a permis que l’on voit en action Marie Gülich, Reshanda Gray ou Kristin Anigwe. Globalement, L.A. a joué avec intensité et maîtrise, deux qualités qu’on n’avait pas forcément vues à chacune de leurs rencontres depuis le début de la saison.

On notera que le Fever a pu offrir ses premières minutes en WNBA à Lauren Cox, 3e choix de la Draft 2020. Enfin apte à jouer après avoir souffert du Covid, la championne universitaire avec Baylor était évidemment en quête de rythme et de sensations, et on ne la jugera pas sur cette apparition. En 16 minutes, elle a logiquement tiré un peu la langue et a surtout été satisfaisante au rebond (6 prises), sans que sa qualité de passe ou son aptitude à finir de près ou à mi-distance ne se manifeste. Son “tandem du futur” avec Teaira McCowan n’a pour le moment pas donné grand chose, d’autant que l’immense pivot souffre de la cheville et a vu son temps de jeu limité en 2e mi-temps. Plutôt habile à la finition en début de match, McCowan a progressivement plongé et a été battue plus que de raison dans l’effort pour la bataille du rebond (3 prises).

Dans 48 heures, les Sparks pourront tester cette formule légèrement modifiée contre une équipe plus menaçante à l’heure actuelle : les Las Vegas Aces. Pour le Fever, opposé aux Lynx vendredi il s’agira de relancer la machine en espérant que l’hécatombe s’arrête et que Natalie Achonwa et Victoria Vivians, notamment, ne tardent pas trop à revenir.

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Les moments forts de Candace Parker

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