Petit guide de la Free Agency 2025 : 3. la situation équipe par équipe de la Conférence Ouest

Avec la nouvelle année qui commence, le monde de la balle orange au féminin se tourne petit à petit vers la saison à venir. Et si le premier coup de semonce a été donné avec la loterie de la draft récemment qui a vu le premier choix être attribué aux Dallas Wings, ce sont maintenant les choses sérieuses qui débutent avec l’arrivée prochaine de la Free Agency : la période des signatures des nouveaux contrats et de constitution des équipes pour la saison à venir.

Pour vous accompagner et vous préparer à cette période essentielle de préparation de la saison prochaine, nous vous avons concocté un petit guide. Si vous ne l’avez pas encore lu, la partie 1 de ce guide rappelait les bases du fonctionnement des contrats en WNBA pour bien en comprendre les rouages, la partie 2 s’intéressait à la situation des équipes de la Conférence Est.

Les différents tableaux et chiffres de cet article sont issus principalement du site anglophone Her Hoop Stats, véritable mine d’informations pour tous ceux qui s’intéressent aux contrats en WNBA.

Dallas Wings

Source : Her Hoop Stats
  • Nombre de joueuses sous contrat : 6 (hors contrat training camp)
  • Salaires : 817.461 $
  • Cap Space : 689.639 $

Mission principale : Gérer le cas Satou Sabally (et drafter Paige Bueckers)

Avec le premier choix de la prochaine draft, Dallas devrait, sauf énorme surprise, drafter Paige Bueckers. Même si cette dernière arrivera en tant que rookie, elle devrait pouvoir avoir un impact assez rapide sur les résultats de son équipe au même titre que Caitlin Clark ou Angel Reese l’an dernier. Paige fait partie également de cette trempe de joueuse. Avec Arike Ogunbowale, elle pourrait former un duo explosif et parfaitement complémentaire. Tout cela devrait permettre à Dallas d’être relativement serein sur la construction de son backcourt et juste se contenter de fignoler tout cela à la marge.

C’est plutôt du côté de l’aile et du frontcourt que le chantier se situe. Natasha Howard est Unrestricted Free Agent et ne semble pas particulièrement encline à rester dans le Texas. Quant à Satou Sabally, elle a indiqué elle-même que son avenir s’inscrirait ailleurs qu’aux Wings et que la franchise et elle travaillaient déjà activement à ce sujet. En effet, pour ne pas se retrouver sans contrepartie, les Wings ont désigné Satou Core Player. Sur cette base, cette dernière devrait signer un contrat max et être échangée dans la foulée. Au vu de l’évolution de l’ainée des sœurs allemandes, les amateurs ne devraient pas manquer. Reste à voir contre quoi ? La saison dernière a marqué une grosse pause dans l’évolution du projet et le départ de Satou pourrait en être une autre. En fonction de la contrepartie, les Wings resteraient directement compétitif ou, au contraire, se rachèteraient un peu de flexibilité pour coller un peu plus à la timeline de Paige… au risque à terme de perdre Arike ? A ce stade, les Wings gardent les cartes en main et la très bonne cote de Satou leur permet d’espérer sortir de ce trade la tête haute.

Notre pronostic

Réussir à transférer une joueuse du calibre de Satou n’est pas une chose aisée car il peut impliquer par mal de chamboulement. Néanmoins, cela ne devrait pas poser de problème incommensurable. On se dit que les Wings vont vouloir récupérer des pièces d’ampleur pour rester compétitifs et capitaliser sur le prime d’Arike. Dans ces conditions, on peut toujours imaginer plusieurs candidates du moment être impliquées dans un même trade. On pense par exemple à Alyssa Thomas qui pourrait avoir fait son temps dans le Connecticut. Il ne s’agit à ce stade que de pures spéculations mais le scénario pourrait être assez alléchant pour Dallas.

Golden State Valkyries

Source : Her Hoop Stats

  • Nombre de joueuses sous contrat : 3
  • Salaires : 305.595 $
  • Cap Space : 1.201.505 $

Mission principale : Tester son attractivité à la Free Agency

Ce qui est beau avec une nouvelle histoire qui s’ouvre mais que tout reste à écrire. Et si l’histoire des Valkyries est encore vierge, on peut pratiquement en dire autant de leur registre de salaires. Tout reste à faire et c’est à la fois un énorme avantage et un grand défi. L’avantage, c’est évidemment le manque total de pression. Personne n’attend d’une équipe d’expansion qu’elle se montre compétitive dès l’année une. Les Valkyries ont toute lattitude pour essayer d’obtenir le maximum de leur situation. Et quand on voit le résultat de leur sélection à la draft, on se dit qu’ils vont sans doute tenter d’être agressif sur le marché des agents libres. Il faut dire que la situation pourrait être tentante d’être la première star officielle de cette nouvelle histoire. D’autant plus qu’en terme d’infrastructure et d’aura, Golden State démarre avec une cote sans doute déjà assez correcte parmi les joueuses.

Mais seul l’avenir pourra nous dire si l’attractivité des Valkyries est déjà suffisante pour amener une Free Agency d’ampleur dans la Baie. GS pourrait essayer également d’obtenir ses premières joueuses majeures via trade mais la draft d’expansion ne leur a pas permis d’obtenir de grosse monnaie d’échange intéressante à notre sens. Reste à voir comment le nouveau front Office va se positionner par rapport à toutes les joueuses sélectionnées, en particulier les européennes (à l’exception de Maria Conde, blessée cette saison et qui n’a jamais fait mystère de son envie de privilégier sa carrière européenne). En ce qui concerne Monique Billings, à l’heure où nous écrivons ces lignes, Golden State ne semble toujours pas l’avoir désignée Core Player comme l’aurait voulu son statut d’UFA, suivant les règles de l’expansion. Ce n’est pas une surprise mais elle devrait donc redevenir complètement libre pour cette intersaison.

Notre pronostic

Pour être tout à fait transparent avec vous, la rédaction est tiraillée quant à savoir si Golden State possède dès aujourd’hui l’attractivité suffisante pour attirer une grosse star dès l’année une. D’un côté, les atouts sont évidents : l’aura de Stephen Curry et des Warriors, un gros marché et une belle qualité de vie avec la Baie de San Francisco et surtout, des installations à la pointe de l’excellence, un point souvent mentionné comme crucial dans les négociations de ces dernières années. De ce point de vue là, il n’est pas interdit de penser que les Valkyries puisse attirer une des tops stars de cette ligue. On pense par exemple à Nneka Ogwumike qui connait la région (elle a fait sa Fac à Stanford) et dont la situation à Seattle est incertaine, ou le Connecticut Sun qui pourrait voir son noyau dur exploser si la franchise décidait d’appuyer sur le bouton rouge. Peu de chances en revanche de voir les Valkyries réussir à se positionner sur le trade Satou Sabally (ou même de Jewell Loyd). On a du mal à voir quelle contrepartie GS pourra mettre sur la table, à moins d’un autre Sign and trade.

Un scénario plus pessimiste est évidemment de voir comment s’en sont sortie les dernières équipes d’expansion et se rendre compte que ces dernières ont commencé leur histoire avec des équipes historiquement faible. Dans les faits, la réalité risque de se situer entre les deux. Car même si GS aura peut-être du mal à attirer les très gros poissons, il n’est pas impossible de les voir signer des stars de second rang.

Las Vegas Aces

Source : Her Hoop Stats
  • Nombre de joueuses sous contrat : 6
  • Salaires : 850.580 $
  • Cap Space : 656.520 $

Mission principale : Rester contender

Qu’on ne nous fasse pas dire ce que nous n’avons pas dit. Il est évident que les Aces ne sont pas en danger d’une éventuelle reconstruction ou fin de projet, au contraire. Derrière ce titre un peu provocateur, l’idée est surtout de pointer la réalité de la saison dernière : décevante au regard des ambitions de la franchise et de la qualité de ses meilleures joueuses. Une 4e place et une demi finale n’est pas une honte en soi, loin de là, mais Vegas veut voir plus haut et a des raisons pour cela, à commencer par l’incroyable niveau individuel actuel d’A’ja Wilson. Le point positif est que les Aces ont actuellement pratiquement toutes leurs joueuses majeures sous contrat, à l’exception de Kelsey Plum. Mais ce point a été rapidement géré avec la désignation de cette dernière comme Core Player. On attendra de voir le tarif pour se prononcer mais il était de toute façon essentiel de la conserver. Sa saison 2024 aura été encore très bonne et il n’y a pas de raison de penser qu’elle ne puisse pas apporter de la même manière en 2025.

On ne peut pas vraiment en dire autant de Chelsea Gray en revanche. Sa saison 2024 a été décevante et on n’a pas retrouvé la Point Goddess intraitable des playoffs 2022. A ce stade, difficile de dire si cette baisse de niveau est consécutive de la longue blessure qui a précédé la saison dernière ou s’il s’agit là du début d’un déclin naturel. De cette question peut dépendre l’issue de la saison prochaine. Dans le deuxième cas, la question d’un trade pourrait se poser. En effet, avec le gros contrat que peut et va probablement signer Kelsey Plum, la flexibilité de la franchise risque d’être amoindrie. Dans ce cas, échanger Chelsea Gray contre une autre star (Satou ? Jewell ?) ou au contraire contre 2 joueuses de complément de valeur pourrait être une manière de sortir à court terme de l’impasse.

Notre pronostic

Même si nous évoquons un trade de Chelsea Gray, il est assez peu probable de voir ce scénario aboutir. Le plus probable est de voir le groupe globalement reconduit et complété au mieux dans la mesure des moyens disponibles. Si Chelsea retrouve son niveau, cela pourrait être suffisant pour retrouver le sommet, surtout si A’ja reste dans ses standards de l’an dernier.

Los Angeles Sparks

Source : Her Hoop Stats
  • Nombre de joueuses sous contrat : 8
  • Salaires : 936.170 $
  • Cap Space : 570.930 $

Mission principale : Continuer la reconstruction

Pas de raison de se presser du côté des angelinos. La saison 2024 aura été l’année 1 d’une reconstruction complète à Los Angeles. Reste désormais à poursuivre le projet en ajoutant de nouvelles pièces intéressantes aux côtés de Cameron Brink et Rickea Jackson. Leur pick 2 ne leur permettra probablement pas d’obtenir Paige Bueckers mais les options de manquent pas, en particulier pour faire venir une guard de grand talent (Olivia Miles par exemple). Avec ce noyau jeune, place au développement. Comme nous l’avons déjà mentionné pour d’autres équipes en début de reconstruction comme Chicago ou Washington, il est peu probable de voir Los Angeles se lancer dans les grandes manœuvres. Ce n’est d’ailleurs pas dans leur intérêt.

Un trade de Dearica Hamby ou Azura Stevens n’est pas impossible pour essayer d’augmenter les assets à récupérer mais rien n’a filtré à ce stade.

Notre pronostic

Comme indiqué plus haut, l’intersaison sera probablement calme en Californie, sans mouvement d’ampleur. On croit peu à un trade d’une des joueuses à gros contrat, à moins d’une offre vraiment alléchante mais, à notre sens, LA ne sera pas à l’initiative de ces moves. Reste à savoir si Julie Allemand sera de la partie. Elle est sous contrat et serait un parfait complément aux autres pièces de l’effectif. Dans le cas d’une draft d’Olivia Miles, avoir une vétéran comme Julie pour l’aider à faire ses premiers pas dans la ligue serait un plus indéniable.

Minnesota Lynx

Source : Her Hoop Stats
  • Nombre de joueuses sous contrat : 8
  • Salaires : 1.105.822 $
  • Cap Space : 260.387 $

Mission principale : Se renforcer

Après une saison 2024 excellente qui les a vu échouer à quelques minutes du trophée final, les Lynx peuvent entamer ce nouvel exercice avec des ambitions. D’autant plus que la grande majorité des joueuses majeures de l’effectif sont toujours sous contrat. Dans ce contexte, on pourrait imaginer voir peu de grands mouvements et Cheryl Reeve remettre sur le métier son ouvrage pour retenter le coup avec peu ou prou le même groupe.

Cependant, il ne faudrait minimiser le fait que les étoiles se sont particulièrement bien alignées pour Minnesota la saison dernière. Toutes les joueuses ont pu donner 100% de leur capacité, sans blessure, et la plupart en proposant pratiquement la meilleure saison de leur carrière. Et si pour certaines, comme Napheesa Collier ou Alanna Smith par exemple, rien n’indique qu’elles ne puissent pas produire la même chose, pour d’autres, la question reste ouverte. On pense en particulier à Bridget Carleton, qui aura connu une adresse particulièrement flamboyante en 2024. Pourra-t-elle réitérer ? Rien n’est moins sur, d’autant plus en voyant son état de forme actuel en Europe. La même question, dans une moindre mesure toutefois, se pose pour Kayla McBride, absolument impressionnante en défense et très juste de loin en 2024. Toujours est-il que si elles veulent absolument décrocher le titre, les Lynx auraient tout intérêt à essayer de renforcer cet effectif, ne fusse que pour pouvoir se donner un peu de marge et d’options.

Notre pronostic

Même si l’on se dit que Minnesota aurait tout intérêt à essayer de se renforcer cet hiver, il n’est pas évident du tout que cela soit possible. Déjà parce qu’en ayant déjà ses joueuses majeures sous contrat, les Lynx sont l’équipe avec le moins de flexibilité financière de la ligue. Peu probable donc de les voir faire débarquer une star aux côtés de Napheesa. Il n’est pas interdit en revanche qu’elles se renforcent à la marge. Il faudra pour cela naviguer dans les contrats et dépenser intelligemment. On vise entre autres les fins de contrat de Natisha Hiedeman et Myisha Hines-Allen. Il s’agit de vétérans intéressantes à conserver dans le groupe mais pas à n’importe quel prix.

Phoenix Mercury

Source : Her Hoop Stats
  • Nombre de joueuses sous contrat : 4
  • Salaires : 708.134 $
  • Cap Space : 798.966 $

Mission principale :

Difficile d’anticiper à quoi pourrait ressembler l’effectif du Mercury la saison prochaine. Sont actuellement sous contrat les joueuses principales de l’effectif moins les deux historiques que sont Diana Taurasi et Brittney Griner. La première question concerne évidemment ces deux joueuses et en premier lieu, Diana Taurasi. Alors qu’on se dit depuis quelques années que la saison pourrait bien être sa dernière, Diana continue de laisser planer le doute. A ce stade, toujours aucune n’info n’a filtré à ce sujet et on commence à se dire qu’il est très possible qu’elle rempile encore pour un an. Dans ce cas, la question centrale est évidemment du tarif que prendra DT. Malgré son rendement offensif toujours plus que correct malgré son âge, Diana n’est plus dans son prime et son rôle se cantonne maintenant à celui exclusif de shooteuse au large. Et ne mentionnons même pas sa défense, ou plutôt son absence. On sait que la White Mamba n’est pas du genre à jouer au rabais et pourrait exiger un contrat max. La franchise sera-t-elle encline à lui octroyer ou voudra-t-elle négocier, au risque de se fâcher avec sa figure historique ? De la réponse à cette question dépendra évidemment la suite. La même réflexion peut d’ailleurs s’appliquer à Brittney Griner, elle aussi toujours impactante mais moins toutefois que dans son prime pré-covid. La situation est néanmoins quelque peu différente puisque BG nous a déjà montré qu’elle pouvait faire des efforts financiers si nécessaire. Au vu de la propension de Mat Ishbia, le propriétaire, à vouloir faire de gros moves et être compétitif, on imagine mal Phoenix se contenter d’une saison de transition.

Notre pronostic

Retraite ou pas retraite pour Taurasi ? Telle est la question. Notre intuition nous dit qu’elle a l’intention de repartir. Certains records de longévité appartiennent encore à sa meilleure ennemie de toujours Sue Bird (comme le nombre de matchs et de minutes jouées) et Diana se fera un plaisir de venir lui chiper tout cela. Dans le cas où elle serait en tenue cette saison, vous le voyez venir comme nous. Diana jouera au salaire maximum, mamba mentality oblige. Attendez-vous donc à voir Phoenix repartir pour une saison relativement similaire. On leur souhaitera juste les blessures en moins.

Seattle Storm

Source : Her Hoop Stats
  • Nombre de joueuses sous contrat : 5
  • Salaires : 794.723 $
  • Cap Space : 712.377 $

Mission principale : gérer le cas Jewell Loyd

Alors qu’on vantait depuis quelques années la capacité de cette franchise à traverser les saisons en visant toujours l’excellence, il semble que le Storm ait traversé pas mal de turbulences dernièrement. En plus de la nécessité de gérer les fins de contrats de joueuses majeures (on pense en particulier à Nneka Ogwumike et Gabby Williams), le Front Office doit aussi composer avec la demande de trade de Jewell Loyd. Beaucoup de gros dossiers en perspective. Il faut dire qu’un trade d’une joueuse à la fois aussi forte mais également aussi chère que Jewell a beaucoup d’implications. Même si sa saison 2024 aura été décevante, Jewell reste une joueuse de premier plan dans cette ligue et il ne devrait pas être impossible de trouver des amateurs. Il n’empêche qu’un salaire supermax (Jewell est la joueuse la mieux payée de la ligue actuellement) représente une certaine masse à encaisser pour une franchise.

Sur les autres dossiers, la conservation de Nneka nous parait un point crucial tant la joueuse aura été valuable l’année dernière, sans doute la plus constante. Cependant, la récente désignation de Gabby Williams comme Core Player rebat les cartes. Avec le salaire qui est sensé accompagner cette désignation, Seattle se titre une balle dans le pied puisque, à moins d’un trade de Jewell Loyd contre une valeur salariale plus faible, la franchise ne sera plus en capacité d’offrir un contrat max à Nneka.

Reste la question de l’atmosphère au sein du groupe et autour de la table de négociation. On sait que l’animosité se situait principalement entre Jewell et le coaching staff mais qu’en est-il du reste du groupe et quel parti ces dernières ont-elles pris ? On sait Nneka plutôt proche de Noelle Quinn mais qu’en est-il du reste du groupe. Quelle était sa relation avec la coach et donc, indirectement, avec Nneka. Enfin, Gabby Williams avait indiqué l’année dernière son envie de ne pas être core et d’avoir reçu de la part de la franchise la garantie que ce ne serait pas le cas. Qu’en est-il du revirement de situation de ce début d’année ? Les infos semblent mentionner que le tout est fait avec la collaboration du camp de Gabby mais qu’en est-il réellement ? Beaucoup de flou entoure cette équipe et bien malin qui pourrait esquisser à ce stade à quoi ressemblera l’équipe dans quelques mois.

Notre pronostic

Les dossiers sur la table ont de quoi donner quelques nuits blanches aux membres du Front Office. Difficile pour nous également de faire le moindre pronostic. La Core designation de Gabby nous rend perplexe à plusieurs titres. Si nous sommes évidemment contents pour Gabby à titre personnel, puisqu’elle devrait signer le gros chèque qui accompagne cette désignation, sur le plan sportif, ce mouvement nous parait un peu suspect. Dans le cas où Gabby resterait dans la franchise, il semble peu probable que la franchise conserve Nneka, à moins d’un effort financier vraiment conséquent ou de sacrifier complètement la profondeur du banc. L’autre alternative serait un trade de Gabby mais malgré l’évolution de son statut lors de la saison dernière et avec ses magnifiques JO, il nous semble difficile de monter un trade avantageux avec une Gabby Williams au salaire maximum.

Reste évidemment le cas Jewell Loyd. Il semble acté que cette dernière entamera la saison 2025 sous d’autres couleurs. Peu importe la contrepartie, tous ces éléments nous font dire qu’il est peu probable que le Storm puisse rester aussi fort. Néanmoins, après plus de 20 ans de continuité dans l’excellence, peut-être avons-nous tort d’oser en douter ?

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