Avec la nouvelle année qui commence, le monde de la balle orange au féminin se tourne petit à petit vers la saison à venir. Et si le premier coup de semonce a été donné avec la loterie de la draft récemment qui a vu le premier choix être attribué aux Dallas Wings, ce sont maintenant les choses sérieuses qui débutent avec l’arrivée prochaine de la Free Agency : la période des signatures des nouveaux contrats et de constitution des équipes pour la saison à venir.
Pour vous accompagner et vous préparer à cette période essentielle de préparation de la saison prochaine, nous vous avons concocté un petit guide. Si vous ne l’avez pas encore lu, la partie 1 de ce guide rappelait les bases du fonctionnement des contrats en WNBA pour bien en comprendre les rouages.
Les différents tableaux et chiffres de cet article sont issus principalement du site anglophone Her Hoop Stats, véritable mine d’information pour tout qui s’intéresse aux contrats en WNBA.
Atlanta Dream

- Nombre de joueuses sous contrat : 7
- Salaires : 862.802 $
- Cap Space : 644.298 $
Mission principale : Trouver sa première option
On a l’impression de se répéter depuis quelques temps avec cette équipe d’Atlanta. Bien que depuis deux saisons, le Dream semble avoir repris une dynamique plus positive, il lui faut maintenant passer à l’étape supérieures, sous peine de voir le projet patiner. Rhyne Howard est dans la dernière année de son contrat rookie et devra être resignée prochainement. Si son statut de RFA l’année prochaine permet à l’équipe de s’assurer de la conserver encore au moins un an, il n’empêche qu’il devient assez pressant de pouvoir lui assurer une progression sportive satisfaisante pour éviter qu’elle ne veuille tenter sa chance sous des cieux plus compétitifs. L’année dernière a marqué un arrêt dans la dynamique de l’équipe mais elle est aussi le reflet des nombreuses blessures qu’a subies le Dream. Il n’empêche qu’il manque encore un petit quelque chose pour que cette équipe puisse vraiment discuter dans la cours des grands.
L’équipe est talentueuse mais aucune des joueuses majeures de l’équipe ne peut prétendre vraiment à être une première option d’une équipe contender, malgré tout le bien que l’on pense de Rhyne Howard. Tina Charles a pu avoir cette envergure à une époque de sa carrière mais ce n’est pas/plus son rôle. Bien loin de son côté soliste de ses dernières années à New York ou Washington, elle est au contraire venue avec l’intention de se fondre au mieux à l’effectif. Resigner cette dernière doit évidemment être un objectif tant Tina a été valuable en 2024 (A nos yeux la meilleure joueuse du Dream l’an dernier). Mais paradoxalement, cela fait d’elle aujourd’hui une très bonne deuxième option.
En ce qui concerne les dossiers Aerial Powers et Cheyenne Parker, elles ne sont pas à notre sens des objectifs centraux pour la franchise. Si la possibilité existe de les conserver à un tarif raisonnable (cad assez en dessous de leur salaire de la saison dernière), alors elles restent des vétérans intéressantes et référencées. Mais pas de quoi faire des folies.
Notre pronostic
Dans un monde idéal, Atlanta resigne Tina Charles et arrive à signer un très gros poisson sur cette Free Agency. L’équipe possède la marge salariale pour le faire. Cependant, on ne va pas se mentir, nous croyons assez peu à ces scénarios. Malgré un regain d’image suite à l’arrivée des nouveaux propriétaires, le Dream n’est pas une destination préférentielle des grosses Free Agents. Le scénario qui nous semble le plus probable reste de repartir avec une équipe relativement similaire. Dans ces conditions, l’idée pourrait être d’essayer de voir ce que donne ce groupe sans les blessures qui ont émaillé la saison 2024. Il est de toute façon possible et probable qu’ils n’aient pas le choix. Le Front Office essayera très certainement de se positionner sur beaucoup de dossiers. Mais avec quel succès ? Tel est la question.
Reste la possibilité de se glisser dans les trades qui vont très probablement se monter autour de Satou Sabally et/ou Alyssa Thomas. Dans ce contexte, le Dream possède quelques assets intéressants.
Chicago Sky

- Nombre de joueuses sous contrat : 6
- Salaires : 583.475 $
- Cap Space : 923.625 $
Mission principale : Continuer la reconstruction sans se précipiter
Tout reste à faire à Chicago. Le Sky possède dans ses rangs ses deux jeunes protégées que sont Angel Reese et Kamilla Cardoso ainsi que quelques joueuses de complément intéressantes. Reste maintenant à compléter ce tableau en essayant d’ajouter du jeune talent, ou de l’encadrement par des vétérans. A notre sens, le premier dossier du Sky devrait être de conserver Chennedy Carter. Cette dernière s’est parfaitement relancée sous Teresa Weatherspoon et a montré tout le talent dont on la savait capable. On connait son caractère particulier et la nécessité de la cadrer, et il faudra voir quelle sera l’optique du nouveau coach, mais la saison 2024 a montré que c’était complètement possible. Chennedy est Restricted et le Sky aura donc tout le loisir de s’aligner sur toutes les offres concurrentes. L’idéal néanmoins serait peut-être d’essayer de la verrouiller au plus vite. A la fois pour éviter de faire monter inutilement les enchères, même si le Sky peut se permettre de la surpayer cette année, mais aussi pour éviter de vexer une joueuse au tempérament parfois explosif.
En ce qui concerne les autres contrats expirant, aucun ne semble vraiment indispensable à reconduire, en particulier ceux des joueuses sur les postes d’Angel et Kamilla (Isabelle Harrison et Brianna Turner). En ce qui concerne Diamond DeShields et Michaela Onyenwere, tout dépendra du tarif. A prix raisonnable, elles seraient de très bonnes compléments à l’effectif. Quant à Dana Evans, qui reste un peu une coqueluche des fans de l’Illinois, elle ne nous semble pas être le parfait fit dans ce projet et pourrait décider d’aller voir ailleurs. Il est en tout cas certain que son statut de Restricted lui permet d’essayer de faire monter les enchères. Dans ce cas là, à notre sens, Chicago n’aurait que peu d’intérêt à vouloir absolument la conserver.
Chicago aurait par contre tort de vouloir se lancer dans les grandes manoeuvres trop vite. Malgré tout ce qu’a montré Angel Reese et le niveau déjà impressionnant qui est le sien, l’effectif est à l’heure actuel beaucoup trop tendre pour espérer pouvoir frapper fort. Il faut continuer le projet sans vouloir brûler les étapes.
Notre pronostic
Pour le Sky, l’objectif est à la draft. Le pick 3 leur permettra d’obtenir une guard la plus compatible possible avec leur jeu frontcourt (a priori la meilleure disponible entre Olivia Miles, Azzi Fudd ou Sonia Citron. La piste Kiki Iriafen nous semble incompatible) et le pick 10 sera également un jeune talent très intéressant dans cette draft très qualitative et profonde. Pour le reste, Chicago devrait compléter avec des joueuses de complément plus modestes mais, on l’espère, réussir à continuer à produire cet état d’esprit qui a fait leur force l’année dernière. De toute façon, on le sait, le Sky ne possède pas la plus grande attractivité actuellement, en partie à cause de leurs infrastructures (même si des travaux d’ampleur sont prévus dans un futur proche). On ne voit donc pas l’équipe faire un push dès cette année mais au contraire continuer à développer sa jeune base patiemment.
Connecticut Sun

- Nombre de joueuses sous contrat : 3
- Salaires : 390.836 $
- Cap Space : 1.116.264 $
Mission principale : Définir le projet
Possible gros bouleversement dans le Connecticut. Le Sun se présent en effet à l’aube de cette intersaison avec un chantier d’importance puisque pratiquement tout le monde se retrouve en fin de contrat. On peut donc se poser la question de la direction prendre pour l’équipe. La solution la plus simple est évidemment d’essayer de conserver tout le monde pour, une fois de plus, produire une saison de qualité mais probablement trop juste pour atteindre la dernière marche. D’autres, et nous en faisons partie, pensent que la fenêtre est malheureusement passée pour ce groupe et qu’il serait plus adéquat pour cette équipe d’appuyer sur le bouton rouge.
Une joueuse a probablement dans ses mains une partie de la réponse à cette question. Alyssa Thomas, dans le cadre de la Ligue Unrivaled basketball, a profité d’une question d’un journaliste pour balancer une pique pas si subtile sur la faible qualité des infrastructures du Sun. Une manière détournée de faire comprendre que son avenir pourrait s’écrire ailleurs ? C’est tout à fait possible. Le départ de la franchise player de Connecticut aurait évidemment des conséquences d’ampleur tant sur le Sun que sur la ligue dans son ensemble, d’autant plus que DeWanna Bonner, sa coéquipière mais également fiancée, pourrait suivre le même chemin. Toujours est-il que le Sun garde la possibilité de la désigner core player pour la forcer à signer dans le Connecticut. Le but ne serait probablement pas de la garder contre son gré mais plutôt de travailler à un Sign and Trade afin de la transférer dans la foulée et obtenir une contrepartie de son départ. Le contenu de cette contrepartie déterminera la direction de la franchise. Dans le cas où le Sun profiterait de l’occasion pour faire venir une autre star en sens inverse, le Sun pourrait essayer de tourner la page en restant compétitif. Pour notre part, nous serions plutôt partisan d’en profiter pour essayer de récupérer un maximum d’assets (contrats expirants, jeunes joueuses et surtout picks de draft) pour entamer une reconstruction en bonne et due forme.
Notre pronostic
Avec une Alyssa Thomas très probablement sur le départ, cela nous semble un bon moment pour appuyer sur le bouton rouge. A partir de là, difficile de faire le moindre pronostic. Le cas DiJonai Carrington nous semble intéressant car son statut Restricted et le crédit qu’elle a pu gagner suite à son excellente saison 2024 font qu’elle est en très bonne position pour signer un très beau contrat cette année. Le Sun choisira-t-il de s’aligner sur cette offre ? Là est la question.
Un dernier point à mentionner est l’arrivée sur le banc de Rachid Méziane, le coach français de Villeneuve et de la sélection belge. Cette arrivée fait naître pas mal de rumeurs et de souhaits de voir arriver des joueuses françaises ou belges dans le Connecticut. Attention toutefois à ne pas surestimer l’impact des coachs sur les décisions sportives aux Etats-Unis, a fortiori lorsque ce coach est rookie et européen.
Indiana Fever

- Nombre de joueuses sous contrat : 9
- Salaires : 849.461 $
- Cap Space : 657.639 $
Mission principale : Et si c’était déjà une année charnière dans l’Indiana ?
Avec un retour en playoffs pour la première fois depuis 2016 et la retraite de la légende Tamika Catchings, la progression du Fever aura connu un vrai coup d’accélérateur l’année dernière avec l’arrivée de Caitlin Clark. Dans ces conditions, on pourrait se dire qu’Indiana doit se trouver rassuré d’être dans la bonne direction et peut se contenter de voir son jeune noyau prendre encore un peu de bouteille un an de plus. Cependant, les années qui arrivent peuvent se révéler décisive car l’heure de prolonger NaLyssa Smith arrivera déjà dès la saison prochaine, suivie par Aliyah Boston la suivante. Indiana profite actuellement de ce noyau très prometteur sur des salaires bien en deçà de leur valeur sportive. L’avenir nécessitera peut-être des choix. C’est pourquoi il est possible et peut-être souhaitable que le Fever essaye assez rapidement de passer la vitesse suivante. Avec une attaque déjà dans le top de la ligue, la marge de progression de l’équipe se situe assez clairement de l’autre côté du terrain, Indiana ayant une défense historiquement mauvaise l’an dernier.
Le premier dossier à gérer se situe selon nous du côté de Kelsey Mitchell. L’année dernière, Kelsey a réalisé sa meilleure saison en carrière et n’a pas été étrangère à la bonne marche de l’équipe. Moins responsabilisée dans la création, Caitlin Clark oblige, elle s’est concentrée avec succès sur son scoring et sa cote est au plus haut. Défensivement en revanche, l’association avec Caitlin reste un gros point négatif difficile à améliorer. Le Fever va très probablement la désigner core player afin de s’assurer de ne pas la perdre contre rien mais n’auraient-ils pas tout intérêt à la laisser partir via un Sign and Trade pour récupérer une contrepartie et essayer d’apporter un nouvel équilibre à l’équipe.
Avec les probables mouvements qui semblent se dessiner un peu partout dans la ligue (Jewell Loyd, Satou Sabally, Alyssa Thomas), Indiana aurait peut-être tout intérêt à essayer de se glisser dans un trade pour passer un cap.
Notre pronostic
Kelsey Mitchell portera-t-elle toujours le maillot du Fever cette saison ? Les récentes déclarations de la GM semblent aller dans ce sens, en souhaitant continuer avec ce groupe pour voir jusqu’où il peut aller. On peut donc mettre une petite pièce sur un groupe relativement similaire à celui de l’an dernier. Mais l’occasion fait le larron et il ne faut pas négliger l’option d’un trade si l’opportunité se présente. Les dernières actualités et rumeurs semblent montrer que des possibilités existeront.
New York Liberty

- Nombre de joueuses sous contrat : 6
- Salaires : 808.807 $
- Cap Space : 698.293 $
Mission principale : Breanna Stewart et le back-to-back
Quand on est championnes en titres, on ne peut que tenter de viser le back-to-back. Pour ce faire, il est évident que conserver Breanna Stewart est une condition sine qua non. Cela tombe bien, Stewie n’a pas manifesté d’envie d’ailleurs et la franchise possède de toute façon la possibilité de la désigner core player. La deuxième star en fin de contrat est Courtney Vandersloot. Pour cette dernière, la question est plus ouverte. L’année dernière a montré une évolution dans le statut de Sloot. En régulière, elle est sortie du banc pour laisser les clés du camion à Sabrina Ionescu et son temps de jeu a avoisiné les 20 minutes. Le tout avec réussite puisque cela a permis au 5 majeur d’avoir plus d’équilibre défensif et à Sloot de se régaler avec et face aux second units. En playoffs, son temps de jeu s’est encore amoindri. Si Sloot est toujours en phase avec ce nouveau rôle dans sa carrière, la conserver est évidemment une option, pour autant que son salaire soit également amoindri. Cependant, de récentes déclarations de cette dernière semblent indiquer qu’elle souhaite signer à un endroit où elle a la balle en main et où on la laisse créer de la manière qu’elle juge opportun. Cela pourrait donc signifier un départ du Liberty. Elle déclare toutefois vouloir garder un environnement compétitif. Pourra-t-elle combiner ces deux aspects ? Rien n’est moins sur mais la probabilité de la voir changer de maillot est donc loin d’être nulle. Dans l’absolu, New York a toujours la possibilité de la désigner core player. Mais cela signifierait ne pas prendre cette sécurité avec Stewie (une seule joueuse peut être core dans l’effectif) et devoir proposer un très gros contrat à Sloot.
Enfin, impossible de ne pas mentionner les rumeurs (ou souhaits, c’est parfois difficile de faire la part des choses) de certains médias qui indique la possibilité de voir le Liberty se positionner sur les trades de Satou Sabally. Difficile de distinguer ce qui relève de la vraie rumeur ou du fantasme de fan/média qui souhaitent voir les deux soeurs Sabally évoluer ensemble. Toujours est-il que la possibilité existe.
Notre pronostic
A nos yeux, le scénario le plus probable à l’heure actuelle concernant le Liberty est de voir Breanna Stewart rester, probablement avec le statut core, et Courtney Vandersloot s’engager ailleurs. Pour le reste, le titre de l’an dernier a validé le projet “superteam”. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Surtout si, comme dans notre scenario, Courtney Vandersloot quitte le navire. Nous ne serions pas étonné de les voir faire venir une autre star. Le Liberty pourrait se positionner sur Satou, comme mentionné auparavant, ou Jewell Loyd par exemple, mais pour quelle contrepartie ? Un des assets principaux de tout trade d’ampleur au Liberty passe probablement par Betnijah Laney. Or, quand on sait tout l’impact que cette dernière a dans l’ombre sur les résultats de son équipe, on peut craindre pour la pertinence sportive de ces mouvements s’ils avaient lieu. Tout cela ne reste que spéculation à l’heure actuelle évidemment mais le Liberty ne restera pas les bras croisés s’il souhaite aller faire la passe de deux en octobre prochain.
Washington Mystics

- Nombre de joueuses sous contrat : 8
- Salaires : 982.950 $
- Cap Space : 524.150 $
Mission principale : Du talent, de la jeunesse et des assets.
Avec 2 picks assez haut dans la prochaine draft (4 et 6), un nouveau coach et une nouvelle direction sportive, les Mystics semblent avoir entamé pour de bon la reconstruction. Michael Winger, le président des opérations basket des Wizards, qui a assuré l’interim sportif des Mystics après le départ de Mike Thibault, semble bien décidé à continuer à insuffler la direction d’ensemble de la franchise. Et son projet n’est pas un mystère. De la patience, et repartir de la base en passant par la draft. Sur cette base, on comprend que les Mystics ne devraient pas faire de mouvements fous cette intersaison mais plutôt se concentrer sur leur draft et le recrutement de jeunes intéressantes à développer. On peut imaginer que la franchise puisse monter un trade pour Ariel Atkins ou Brittney Sykes si la manoeuvre lui permet de récupérer des assets intéressants (et en particulier de futurs picks de draft).
Reste le cas Elena Delle Donne, point noir de la dernière intersaison. La franchise a toujours la possibilité de la désigner core player pour essayer d’en obtenir une contrepartie dans un trade. Mais si la manoeuvre n’a pas fonctionné l’an dernier, on ne voit pas comment l’issue pourrait être plus positive cette année. Les franchises adverses savent que les Mystics ne sont pas du tout en position de force sur ce dossier et qu’Elena peut purement et simplement ne pas jouer, comme elle l’a fait en 2024. Rien n’indique d’ailleurs qu’Elena ait envie de reprendre les sneakers. Sa communication sur sa vie basket a été proche du néant durant cette année.
Dans les contrats expirants, le dossier principal sur lequel Washington pourrait se positionner est Emily Engstler. Cette dernière a montré une belle évolution, en particulier l’année dernière et reste une option jeune intéressante à développer.
Notre pronostic
Comme nous l’indiquions, il est peu probable que les Mystics fassent le moindre mouvement fou durant cette intersaison. Les picks 4 et 6 amèneront de nouveaux talents, probablement sur les lignes arrières et la Free agency devrait consister à compléter ce noyau avec d’autres jeunes ou éventuellement des vétérans intéressantes pour mentorer ce groupe. On espère voir Emily Engstler poursuivre l’aventure dans la capitale. Quant aux options de trade d’Ariel Atkins ou Brittney Sykes, même si l’on trouve l’option intéressante, rien n’a filtré à ce stade. On se dit toutefois que le départ d’une des deux reste une possibilité réelle.