On avait enfin eu droit à l’arrivée, timide mais remarquée, de la WNBA dans NBA2K20. C’était déjà un premier pas intéressant et nécessaire. Cette fois, 2K Sports a clairement passé la vitesse supérieure et il était plus que temps.

On ne le dira jamais assez : la représentation, c’est crucial. Les jeunes filles aujourd’hui peuvent aspirer à faire carrière dans le basket et à en vivre parce qu’elles ont vu des femmes se battre et casser les barrières du sport professionnel. Dans la même logique, c’est en voyant ces femmes, leurs modèles, être présentes dans l’élite du jeu vidéo de sport – avec les mêmes perspectives et modes de jeu ou presque que les hommes – qu’elles se sentiront davantage incluses dans ce monde-là.

C’est pour cette raison que l’annonce faite pour la sortie de NBA2K21 sur consoles nouvelle génération est une petite révolution.

Il n’y aura plus pour seule option de jeu qu’un match entre deux franchises WNBA. C’était bien sympathique mais, avouons-le aussi, assez frustrant de ne pas pouvoir aller au-delà de ça en termes d’expérience de jeu. Désormais, vous pouvez créer VOTRE joueuse, possiblement avec VOTRE propre visage, la développer et la faire évoluer tout au long d’une vraie carrière dans la ligue selon VOS désirs. Les avatars masculins ont cette possibilité depuis bien longtemps et le mode My Player est un régal que les gamers et gameuses vont enfin pouvoir décliner au féminin. Ceux qui ne s’intéressent pas à la WNBA trouveront peut-être que cette avancée est anecdotique. Ce n’est pas le cas.

En plus de pouvoir vivre une vraie aventure immersive avec une joueuse créée de toutes pièces que l’on peut façonner techniquement et physiquement, NBA2K21 propose deux autres nouveautés majeures :

• La possibilité de faire des compétitions de 3×3 en ligne avec notre joueuse, sur un terrain exclusivement dédié à l’exercice.
• Le mode franchise, entièrement personnalisable, où l’on peut faire admirer ses talents de manager et monter une team capable d’aller chercher le titre.

Le trailer ci-dessous, commenté par Candace Parker, l’explique bien.

Le petit sel des notes

Chez les joueurs NBA, les notes que leur attribuent les développeurs est ce qu’on appelle un “big deal”. Tous les ans, c’est la même rengaine : certains se plaignent de leur note et passent une partie de leur saison régulière à vouloir prouver qu’ils valaient mieux que ça. Les fans, entre eux, débattent des injustices, des “surnotages” et des différences de niveau entre les joueuses. Que les joueuses de la ligue que l’on aime tant aient aussi droit à ces débats qui font aussi le sel d’un jeu vidéo, c’est une excellente nouvelle. Et aussi une autre manière de créer de l’émulation autour de la WNBA et de ses représentantes !

Par exemple, on a envie de voir des fans de Sue Bird s’insurger du fait que leur meneuse préférée s’est vue attribuer un 86, soit CINQ points de moins que son amie Diana Taurasi ! Ou Noé, aka Las Vegas France, râler parce qu’A’ja Wilson est une 94 et Breanna Stewart, sa dauphine dans la course au MVP en 2020, à 95 😁

La MVP des dernières Finales WNBA est assez logiquement la meilleure joueuse de cet opus à l’instant T. Dans quelques semaines, on vous laissera découvrir s’il en va de même dans notre Power Ranking explosif !

En attendant, on ne saurait trop vous recommander, si vous avez la chance de pouvoir acheter ou vous procurer une console Next Gen (Playstation 5, XBox Series), de vous plonger dans NBA2K21 et tout le pan WNBA qui y figure.

Tout ce qui concerne la WNBA et les filles dans ce nouvel opus est largement détaillé ICI.