Un gros parfum d’Europe en WNBA

La WNBA n’a pas attendu cette saison 2025 pour s’internationaliser et les européennes, en particulier les belges et françaises qui nous intéressent au premier plan, ont fait partie des rosters WNBA depuis des années maintenant. On pense en particulier aux pionnières respectives que sont Isabelle Fijalkowski pour la France et Ann Wauters pour la Belgique. Mais cette année 2025 pourrait marquer un véritable tournant avec un nombre incroyablement haut de nos ressortissantes qui vont traverser l’Atlantique en Avril ou Mai prochain.

Pas mal de joueuses belges ont ainsi pu profiter de l’exposition offerte par les résultats de l’équipe nationale pour taper dans l’œil de franchises WNBA. Il en est de même pour les françaises qui peuvent en plus compter sur l’assouplissement des règlements de la fédération, qui les empêchait jusque là de cumuler leurs objectifs en club et en sélection. Cela devrait avoir pour conséquence de nous permettre de voir un grand nombre de nos joueuses de cœur évoluer cet été.

Revue des effectifs :

Les joueuses sous contrat.

Commençons par les joueuses dont nous savons dès à présent qu’elles ont signé un contrat. Et une franchise semble sortir du lot pour la fan-base franco-belge : les Golden State Valkyries. En effet, la toute nouvelle franchise de la Baie a, à l’heure où nous écrivons ces lignes, d’ores et déjà signé 3 de nos ressortissantes dans ses rangs. Julie Vanloo, sélectionnée dans le cadre de la draft d’expansion a bel et bien signé un contrat de Training Camp et devrait, selon nous, faire partie du roster finale des Valkyries. Ensuite, ce sont deux joueuses qui feront leurs premiers pas en W qui ont également signé un contrat Training Camp : l’intérieure belge Kyara Linskens et la jeune ailière athlétique française Janelle Salaün. Pour ces deux joueuses, il faudra prouver sa valeur lors du camp d’entrainement mais leurs chances sont bien réelles à notre sens. En particulier pour Janelle qui a montré une très belle progression récemment et parait mure pour ce nouveau défi dans sa carrière.

Dans les autres certitudes, Julie Allemand est sous contrat avec les Los Angeles Sparks, qui se sont montrés bien actifs durant cette inter-saison. Les purple and gold ont décidé de monter leurs exigences de compétitivité d’un cran et l’expérience de Julie serait un atout indéniable. A ce stade, cette dernière n’a pas indiqué si elle souhaitait rejoindre la grande ligue cet été mais on sait qu’elle l’aurait fait l’année dernière si sa blessure ne l’en avait pas empêchée. On se dit donc qu’elle devrait également faire partie de l’aventure, ce qui porterait le contingent belge en WNBA à 3 joueuses, une première.

Si l’on continue du côté des joueuses qui ont paraphé un contrat pour tenter l’expérience WNBA pour la première fois, on peut alors tourner la tête du côté du Minnesota où Marieme Badiane devrait tenter sa chance sous les ordres de Cheryl Reeve. Comme pour les joueuses précédemment citées, le contrat de « Badou » n’est pas garanti mais au vu de son âge et sa situation tant familiale que professionnelle, on se dit que cette dernière a du recevoir quelques garanties, comme cela a pu être le cas pour d’autres joueuses internationales par le passé.

Parmi les joueuses d’ores et déjà sous contrat, il ne faudrait pas oublier Lou Lopez Senechal. Bien que cette dernière ait pâti d’un temps de jeu famélique à Dallas l’année dernière, elle fait toujours partie de l’effectif et pourrait avoir de meilleures chances cette année avec le départ de Satou.

Les « probables »

Nous parlions de Golden State. Les Valkyries pourraient se teinter encore plus de bleu si elles signent Iliana Rupert, dont elles ont les droits, eux aussi récupérés dans le cadre de la draft d’expansion. A ce stade rien n’a filtré mais on sait qu’Iliana a fait de la WNBA un de ses objectifs. Sa saison d’Euroligue a montré qu’elle était actuellement sans aucun doute la deuxième meilleure intérieure européenne derrière Emma Meesseman. On se dit donc qu’une signature ne saurait tarder. Il faudra voir néanmoins si Golden State sera enclin à compter dans ses rangs pas moins de 4 (voire 5 si la franchise signe également l’italienne Cecila Zandalasini) joueuses susceptibles de lui faire faux bonds durant l’Eurobasket cet été.

Bleues équipe de France Canada

Dans un cas un peu similaire à celui d’Iliana, nous retrouvons évidemment Marine Johannès. Là aussi, aucun contrat n’a été signé à ce stade mais on sait que Marine a fait de la WNBA un de ses objectifs et que le New York Liberty, qui possède encore ses droits, est fan de son talent et de son style de jeu. On se dit donc que le deal ne devrait pas tarder, d’autant plus qu’avec le départ de Courtney Vandersloot, les cartes sont un peu redistribuées sur les lignes arrières.

Enfin, comment ne pas mentionner Gabby Williams. Même si elle n’a pas encore signé officiellement son contrat, on peut considérer sa présence au sein de l’effectif du Storm comme un « done deal ». La franchise la désignée Core Player et a fait le ménage au cours de l’intersaison pour lui faire la place salariale qui va avec le statut. On attend donc juste la confirmation.

Les incertitudes

Au delà de ces cas plus ou moins avérés ou probable, certains cas posent plus question mais restent de vraies possibilités. On pense en premier lieu évidemment à Emma Meesseman. La belge connait la ligue comme sa poche et n’a plus grand chose à y prouver. La vraie question avec Emma est plutôt de savoir si elle souhaite venir ou pas. Des rumeurs ont tourné mais sans qu’on puisse en déterminer le sérieux. Wait and see mais revoir Emma en WNBA serait évidemment un plaisir pour nous.

Pour rester sur le cas des anciennes qui pourraient faire un retour, on peut évidemment penser à Olivia Epoupa, qui a fait partie de l’épopée des Lynx de l’année dernière. Mais à ce stade, rien n’a filtré.

Les jeunes

Certaines jeunes ont par contre peut-être l’occasion de se voir invitées aux camps d’entrainement. On pense entre autres aux deux draftées françaises de l’an dernier, Carla Leite (Golden State) et Leila Lacan (Connecticut). Tant les Valkyries que le Sun sont des franchises qui ne devraient pas avoir de grosses ambitions sportives cette année et auraient tout intérêt à pousser le développement de leurs jeunes. Le fait qu’elles jouent toutes les deux dans le championnat français et son calendrier à rallonge, ne plaide malheureusement pas dans ce sens mais rien n’est impossible. Enfin, le Liberty a de son côté les droits sur Marine Fauthoux, draftée en 2021. Cette dernière joue désormais en Turquie, dans un championnat au calendrier bien plus compatible avec celui de la WNBA. Sa progression constante sur ces dernières années montrent en plus qu’elle semble mûre pour cette échelon. Voir « l’autre » Marine en W nous ferait donc énormément plaisir. Mais aucune info n’est sortie en ce sens. Dans un cas similaire, la belge Nastja Claessens, draftée en 2022 par les Washington Mystics, pourrait également être invitée au camp d’entrainement de sa franchise mais aucune info n’a filtré dans ce sens non plus. Il est à noter qu’elle avait été draftée par Mike Thibault, alors GM mais qui ne fait plus partie de la franchise. Difficile de savoir comment se situe la nouvelle direction sportive vis à vis des décisions passées.

Enfin, impossible de parler des jeunes draftées sans mentionner la prochaine draft. Dans celle-ci, il ne fait que peu de doutes que Dominique Malonga devrait être sélectionnée, et très probablement au premier tour. Dans ces circonstances, pourquoi ne pas la voir elle aussi être testée au camp d’entrainement ? Si toutefois le calendrier de la LFB le permet…

Les autres européennes.

Si la Belgique et la France ont bien évidemment notre focus, il ne faudrait pas pour autant oublier d’autres ressortissantes européennes qui devraient fouler les parquets de la WNBA.

En vrac, on peut ainsi citer le possible retour de Cecilia Zandalasini aux Valkyries (dans le cadre de la draft d’expansion) ou la signature en TC contract de l’allemande Luisa Geiselsöder à Dallas. Impossible de parler de l’Allemagne sans mentionner les soeurs Sabally évidemment puisque Satou jouera sous les couleurs du Phoenix Mercury tandis que Nyara est toujours sous contrat du côté du New York Liberty, de même que Leonie Fiebich. L’anglaise Holly Winterburn tentera une première expérience américaine du côté d’Atlanta, ce qui portera le contingent britannique à un total de deux avec Karlie Samuelson. Mentionnons enfin que Megan Gustafson, naturalisée espagnole, fait toujours partie de l’effectif des Las Vegas Aces tandis que sa compatriote Raquel Carrera a signé un contrat au New York Liberty. Quant à la hongroise Dorka Juhász, elle fait toujours partie des Minnesota Lynx avec qui elle a été en finales l’année dernière. De même que la croate Nika Mühl est toujours sous les couleurs de Seattle. Dans les rangs des naturalisées, le Monténégro a accueilli Natasha Mack, signée à Phoenix tandis que la naturalisée Serbe Yvonne Anderson tentera un retour du côté du Connecticut Sun.

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