Les matchs et les équipes à ne pas louper : c’est parti pour la March Madness

Si la March Madness masculine a déjà vu chuter des gros noms, rendez-vous dès ce soir pour voir quelles surprises nous réservent les joueuses. Ne paniquez pas pour l’horaire, il y a des matchs dès 17h, heure française : pas besoin de prendre un jour de RTT pour digérer tout ça.

Voici dans un premier temps les matchs du premier tour que je trouve très intéressants, puis différentes universités qui m’attirent pour diverses raisons. Il y a 64 équipes et j’ai dû faire des choix, toutes n’ont pas pu ête citées. Petit rappel : le « madness » dans March Madness n’est pas là pour faire joli. Il peut y avoir des surprises absolument n’importe où (est-ce que ce n’est pas ce qu’on aime le plus ?).

Pour info, le calendrier complet des matchs est à retrouver ici.

Les 3 matchs que je veux absolument voir

Wake Forest (#9) vs Oklahoma State (#8) – Dimanche 17h

Une équipe classée 8 contre une classée 9. C’est logiquement ce qui paraît le plus équilibré et donc le plus excitant pour un premier tour où les grosses universités devraient passer sans réel souci.

Une joueuse m’attire beaucoup, c’est la senior de Oklahoma State : Natasha Mack. Annoncé au premier tour de la prochaine draft, cette puissante ailière est la principale attraction de cette équipe. Quasiment 20 points et 13 rebonds de moyenne cette saison avec un fabuleux match à 28 pts / 17 rbds / 10 contres contre TCU. De quoi épater les spectateurs.

De l’autre côté, un collectif plus établi avec un trio Ivana Raca, Gina Conti et Jewel Spear pour mener l’équipe. Si Wake Forest n’a pas forcément eu de coups d’éclats cette saison, il s’agit d’une équipe qui a su être accrocheuse face à des gros calibres et n’est pas là par hasard. Surtout que la saison s’est plutôt bien finie. Les Demon Deacons ont emmené Louisville au bord du précipice lors du tournoi de conférence. L’équipe répondra-telle présente ou Natasha Mack portera-t-elle Oklahoma State ? Je mets une petite pièce sur Mack.

Au passage, on espère voir la Française Anaia Hoard, dont le temps de jeu n’a pas été satisfaisant cette saison, être en mesure de s’exprimer un peu durant ce 1er tour.

Washington State (#9) vs South Florida (#8) – Dimanche soir 2h30

Second duel 8 vs 9 et un match avec deux équipes qui ont fait du bruit durant la saison. Leur point commun : elles sont très embêtantes à jouer. Washington State, qui évolue dans la relevée Pac-12, a par exemple battu Arizona et UCLA. Difficile de ne pas parler de la jeune Néo-Zélandaise tout juste freshman : Charlisse Leger-Walker. Avec 19 points et 5 rebonds de moyenne, elle s’est imposée comme la joueuse autour de laquelle bâtir l’effectif à l’avenir.

Mais quand on parle de joueuse étrangère, difficile de passer à côté de South Florida, une équipe avec une dizaine de nationalités différentes représentées, dont la Belge Bethy Mununga. Avec quatre joueuses à 10 points ou plus de moyenne et un titre de conférence, SFU a bouclé une saison réussie que les joueuses voudront poursuivre durant le Tournoi NCAA.

Je parie sur le petit upset avec une victoire de Washington State.

Michigan State (#10) vs Iowa State (#7) – Lundi 23h

L’un des matchs que j’attends peut-être le plus. Un duel entre deux excellentes joueuses avec les équipes pour les épauler. D’un côté Nia Clouden (19 points / 4 rebonds / 4 passes en moyenne cette saison) pour mener les Spartans contre Iowa State et sa junior Ashley Joens (23,5 points / 9 rebonds). Je ne garantis pas du grand spectacle ou un énorme match, mais voilà ma préférence. Et si je dois donner un pronostic, ça sera Iowa State. Je considère ces deux équipes d’un niveau équivalent mais je m’attends à voir une Ashley Joens très concentrée et qui, comme tout le monde, n’a pas envie de refaire ses valises après un seul match.

Les universités à suivre

Le chapeau des favoris 

Stanford

Je vais commencer par mon favori pour la victoire finale : Stanford. Une équipe sans réelle star affirmée, mais où l’on peut voir un superbe collectif. Non pas que les deux autres n’en ont pas, mais face à Stanford, vous ne savez jamais d’où la menace va venir et vous ne pouvez vous reposer sur la défaillance d’une seule joueuse.

Est-ce que ce sera la senior Kiana Williams, la dynamite Haley Jones ou la freshman Cameron Brink qui cache le ciel à ceux qui tentent d’approcher l’arceau ? Si la défense peut parfois interroger, l’aptitude offensive est assez folle pour ne pas craindre grand monde.

UConn

En une saison, le phénomène de UConn Paige Bueckers aura montré toute l’étendue de son talent et pris les rênes de l’équipe. Bien sûr, une équipe comme Connecticut est loin de reposer sur une seule joueuse. Si l’effectif est plutôt complet, le groupe a surtout impressionné par sa défense. Alors oui, les adversaires n’ont pas été de gros calibres tout au long de la saison, mais personne ne veut faire face à l’implication défensive de UConn. Car sur un tournoi comme la March Madness, si l’attaque peut faire défaut, on peut toujours se reposer sur une grosse défense pour avancer. D’autant plus que je n’ai aucun doute sur les ravages que peut faire une joueuse comme Bueckers, qui déteste perdre… Ce n’est pas l’équipe que je vois gagner, mais il ne faudra pas être surpris du parcours.

South Carolina

South Carolina, l’équipe la plus sous-cotée ? C’est mon avis. Non pas qu’elle soit moins bonne, mais l’équipe menée par la légendaire Dawn Staley paye simplement sa superbe saison dernière selon moi. Ce qui montre bien la force de ce collectif d’avoir enchaîné deux saisons de haut vol. Avec un collectif axé jeunesse autour du duo sophomore Zia Cooke / Aliyah Boston (30 points / 15 rebonds de moyenne en cumulé) ainsi qu’une profondeur qui n’a rien à envier à Stanford, le Cardinal est logiquement l’un des grands favoris. Ah, une information sympa : entre Stanford et South Carolina, une seule pourra accéder à la finale (car même partie du tableau) : vous la voyez arriver cette affiche du Final Four ?

Les équipes dépendantes

Iowa

Si Stanford est mon favori, Iowa est indéniablement mon coup de cœur. Et s’il y a bien une joueuse qui peut accaparer l’attention, elle est chez les Hawkeyes ! Je parle évidemment de Caitlin Clark, dont on vous a parlé ici-même il n’y a pas longtemps. Si la fin de saison a montré une montée en puissance du collectif avec une Monika Czinano intenable et une Gabbie Marshall très inspirée à l’adresse, il ne faudrait pas oublier que l’équipe a eu tendance à se reposer sur les prouesses de sa pépite tout au long de la saison. Dans la victoire ou la défaite, Caitlin Clark prend les choses en mains. Si Iowa se retrouve acculé avec une Caitlin dans un mauvais jour, l’équipe pourra-t-elle faire la différence comme lors des derniers matchs ? C’est mon interrogation.

Louisville

Déception de l’année ? Je suis méchant. Mais il faut dire que la saison des Cardinals était remplie d’attentes, peut-être démesurées, mais bien présentes. La hype made in US. On a eu tendance à dire que Louisville est une équipe avec de superbes individualités, mais un collectif moyen et cela reflète à mon sens très bien la situation. Si on se penche sur les piliers, on retrouve la senior Dana Evans et la freshman Hailey Van Lith. Si la seconde n’a pas encore clairement identifié sa position dans l’équipe (meneuse, arrière, les deux ?), Evans a elle tout fait. Nommée joueuse de l’année dans sa conférence et en lice pour les récompenses nationales, elle est typiquement le genre de joueuse qui peut briller sur un tournoi comme la March Madness. Avec les fulgurances de Hailey Van Lith pour agrémenter ça, Louisville peut avoir de l’ambition. Cependant, attention aux trous d’air qu’on a pu voir à de nombreuses reprises cette année. A titre personnel, j’ai un peu peur pour Louisville, mais qu’elles me fassent mentir !

Arizona

Enfin, les Wildcats. La pierre angulaire d’Arizona est sa meneuse : Aari McDonald. Une saison un petit peu en-dessous de ce que j’attendais personnellement, mais toujours la même importance. Une attaque qu’elle équilibre très bien avec ses coéquipières et une défense parmi l’élite du pays. Si Arizona dispose évidemment d’autres bonnes joueuses, lorsque l’équipe a calé cette saison, Aari était souvent à côté de ses pompes. C’est ma petite inquiétude. Si Aari McDonald n’est pas au rendez-vous, les autres joueuses sauront-elles step up ?

Les beaux parcours potentiels

Texas A&M

L’une des surprises de la saison. Une fac qui a progressé de semaine en semaine et a défait de nombreuses équipes classées, allant même jusqu’à faire tomber l’équipe qui était numéro 1 selon les journalistes : South Carolina. Si le tournoi de conférence s’est fini assez brutalement au second tour, Texas A&M arrive plein d’ambition et a une partie de tableau à sa portée. Je les vois bien aller jusqu’à sortir NC State et accéder au Final Four.

Tennessee

Si l’équipe n’est plus aussi forte que dans sa gloire passée, le nom résonne encore aujourd’hui comme une marque historique et on en parle avec respect. L’escouade des Lady Vols est emmenée par l’intérieure Rennia Davis (17 points / 9 rebonds de moyenne), avec des hauts et des bas sur le plan collectif, mais je pense qu’il faudra compter sur elles. Leur parcours ne s’annonce pas forcément simple, mais l’épopée possible n’en sera que plus belle. Si on se projette, on pourrait avoir un UConn-Tennessee à l’Elite Eight, de quoi rappeler des souvenirs.

Maryland

Une équipe m’a fait forte impression récemment et je me suis dit : « qu’est ce que ça doit être relou à jouer ! » C’est Maryland, un groupe qui en impose physiquement et avec un jeu collectif qui lui permet de regarder n’importe quel adversaire dans les yeux. Bien qu’il puisse y avoir des doutes autour des Terrapins, les sortir ne sera pas chose aisée. Il va falloir être prêt à se faire bousculer pour les affronter.

Voici un avant-goût du premier tour de ce tournoi final. J’espère que vous y trouverez votre bonheur. On vous prépare un petit papier entre chaque tour pour faire un point et analyser ce que les équipes nous offriront en termes d’affiche. Que les joutes commencent !

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