Euroleague : Ekat se promène, l’ASVEL pas si loin du miracle, place au Final Four !

On connaît désormais le Final Four de l’Euroleague 2021 ! Les quarts de finale se sont achevés vendredi sans véritable surprise – malheureusement pour l’ASVEL – mais avec des enseignements à tirer.

Ekat, une machine impossible à faire dérailler

Ekaterinburg va très vraisemblablement conserver son titre de champion d’Europe. Ce n’est pas du défaitisme, simplement de la lucidité. Contre le voisin russe de Kursk, qui fut un temps redoutable sur la scène européenne, on a sans surprise pu constater qu’il y avait trois mondes d’écart entre les deux meilleures équipes de leur pays.

Dites-vous qu’Ekat a explosé Kursk sans avoir pu compter sur Courtney Vandersloot et en ayant utilisé Allie Quigley uniquement lors du match retour… En 48 heures, le rouleau compresseur “coaché” par Miguel Mendez (très bon au demeurant, mais il faut bien reconnaître que le groupe pourrait sans doute s’auto-gérer) a mis une énorme gifle à l’opposition (+48 au total). Le tout sans donner l’impression de forcer le moins du monde, bien entendu.

Breanna Stewart, Brittney Griner, Emma Meesseman, Jonquel Jones, Alba Torrens et leurs camarades se sont tranquillement échauffées lors du premier match (80-67), puis ont terminé le job sans pitié lors du second (94-59). Après quelques instants seulement lors de la deuxième manche, il y avait déjà… 15-0.

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Le roster de Kursk est moins clinquant qu’il y a quelques années et il aurait fallu qu’Arike Ogunbowale soit dans une forme exceptionnelle pour qu’il y ait ne serait-ce qu’un peu de suspense. La jeune star des Dallas Wings a shooté à 8/27 sur l’ensemble des deux matches et son pouvoir magique, qui consiste à être d’une clutchitude surhumaine, n’a été d’aucune utilité dans le contexte de rencontres absolument pas serrées.

La route continue donc pour Ekat, qui va pouvoir terroriser encore deux adversaires en alignant sa Dream Team du 16 au 18 avril prochain.

Le Fener ira tenter l’impossible

Ekat passera son plus sérieux test à ce jour lors du Final Four. Par sérieux, on entend “capable de faire transpirer un tout petit peu la superpuissance slave”… Fenerbahçe, sans doute l’équipe la plus talentueuse derrière les Russes, a fait le job contre son éternel rival du Galatasaray et aura le redoutable honneur de défier l’armada de l’UMMC.

Avec là aussi du beau monde issu de WNBA (Kayla McBride, Jasmine Thomas, Satou Sabally) ou du gratin européen (Cecilia Zandalasini et la MVP 2020 Alina Iagupova), le Fener a fait l’essentiel du boulot au match aller en s’imposant de 17 points grâce à Iagupova en mode dragster (32 points). Le Galat a été méritant sur la deuxième manche en l’emportant de 10 points avec une Mercedes Russell (24 pts, 14 rbds), étincelante et visiblement prête à occuper un rôle plus important à Seattle. Insuffisant toutefois pour empêcher l’ennemi de retrouver le Final Four pour la première fois depuis 2017.

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Salamanque, 10 ans après

Dans l’autre partie du tableau, l’affiche la plus spectaculaire a assurément été celle entre les Espagnoles de Salamanque (Avenida) et de Girona. Les deux équipes ont livré deux batailles très âpres bien qu’à chaque fois remportées par le Salamanque des soeurs Samuelson et de Tiffany Hayes, très tranchante au retour (16 pts). A Girona, Chelsea Gray, la seule joueuse WNBA du groupe, a été particulièrement discrète sur les deux manches et n’a pas su priver Avenida de son premier Final Four depuis 10 ans. La dernière fois, les Espagnoles avaient soulevé le trophée à la fin…

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Frustrante ASVEL

Difficile de ne pas ressortir du quart de finale de l’ASVEL sans la moindre frustration. On pensait qu’après la terrible rouste infligée par Sopron au match aller (+28), il n’y aurait pas le moindre espoir de faire mieux que de sauver l’honneur avec panache au retour. C’est assez incroyable, mais les Lyonnaises, privées d’Alysha Clark lors des deux rencontres, ne sont pourtant pas passées si loin de l’exploit.

A deux reprises, les joueuses de Valéry Demory ont compté 22 points d’avance grâce une agressivité et une envie totalement absentes 48 heures plus tôt. Les tours de magie de Marine Johannès, dont on a eu un peu de mal à comprendre le temps de jeu (24 min) et l’utilisation dans le game 2, ont fait trembler les Hongroises, finalement sauvées par une fin de rencontre où elles ont pu limiter la casse (défaite de 13 points) et valider leur billet.

Gabby Williams, Briann January et Megan Walker tenteront de joindre leurs forces lors du troisième Final Four consécutif de leur club. Pour atteindre la finale, il faudra se défaire de Salamanque, toujours invaincu en Euroleague cette année.

https://twitter.com/EuroLeagueWomen/status/1373003282357002249?s=20

Le Final Four 2021, du 16 au 18 avril

UMMC Ekaterinburg – Fenerbahçe

Sopron – Salamanque

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