Le conseil de classe de la saison 2020 #11 : Indiana Fever

Donne-moi ta main et prends la mienne. La cloche a sonné ça signifie… que la rue est à nous, que la joie vienne. Mais oui, mais oui, l’école est finie !

La saison 2020 est désormais terminée et bien derrière nous. L’occasion de se retourner et de faire le bilan équipe par équipe. Le conseil de classe s’est réuni et a rendu son verdict.

Bilan d’année

On fait comment sans défendre ?

Sentiment mitigé sur cette saison. Un démarrage sur les chapeaux de roue avec une des meilleures attaques de la cuvée avant que le manque flagrant de défense (parmi les pires de l’histoire au niveau defensive rating, c’est dire) ne les fasse chuter. Difficile de trouver un équilibre. On sent que l’équipe n’a pas pu bénéficier d’une préparation optimale. D’un côté, certaines joueuses tentent de mettre en place un jeu collectif (Julie Allemand, Candice Dupree, Natalie Achonwa), de l’autre, certaines (Tiffany ou Kelsey Mitchell par exemple) tentent leur chance de manière plus individuelle. Au final, pas de liant et les défaites s’enchaînent.

On attendait beaucoup également cette saison de la raquette Lauren Cox/Teaira McCowan. On reparlera un peu plus tard de la pivot, mais du côté de Lauren Cox, une arrivée tardive et une préparation tronquée pour cause de Covid-19 rendront son démarrage très compliqué. On remettra à la saison prochaine la possibilité de voir éclore cette fameuse raquette du futur qu’on nous promettait. On est donc très loin d’octroyer la moyenne à cette saison du Fever. L’élève est recalée et renvoyée au rattrapage.

La grande absente : Erica Wheeler

Comme d’autres équipes, le Fever n’a pas été épargné par les absences d’importance au sein de la Wubble. Erica Wheeler n’aura jamais su se défaire de ce fichu virus et restera écartée du groupe jusqu’à ce que le déplacement n’en vaille plus la peine. Difficile néanmoins de dire ce qu’aurait donné ce groupe avec la MVP du All-Star Game 2019. Son apport offensif est plus que certain mais sa présence aurait sans doute freiné l’éclosion de Julie Allemand, dont nous parlerons juste après. Et le profil d’Erica n’aurait probablement pas révolutionné la défense dans l’Indiana. On attendra néanmoins son retour pour la saison prochaine et cette nouvelle entente à créer avec Julie Allemand.

La bonne élève : Julie Allemand

On vous l’avait dit hein ?

Un conseil de classe se doit toujours de rester impartial. Mais pour l’occasion, difficile de nier que Julie est la chouchoute de la classe. A tel point qu’on lui passe tout. Il faut dire qu’elle nous le rend bien. Nous nous sommes déjà épanchés tant et plus sur son cas, nous resterons brefs pour l’occasion. Contentons nous de dire que Julie a montré qu’elle avait sa place dans cette ligue. Mieux, qu’elle pouvait l’impacter. Ca ne faisait que peu de doute pour ceux et celles qui la suivent depuis quelques années mais la confirmation fait plaisir. Pour les autres, nous dirons seulement : On vous l’avait dit hein ?

La cancre : Teaira McCowan

3e de Draft vraiment ?

Encore une fois, le conseil de classe s’est déjà penché sur le cas Teaira McCowan lors des dernières réunions de parents. Nous ne voudrions pas qu’on nous accuse de harcèlement en restant sur son dos mais force est de constater que nous attendions plus de Teaira cette saison. Trop ? Peut-être, mais rappelons tout de même qu’elle a été sélectionnée en 3e position de la Draft 2019. Nous n’étions donc pas les seuls à en attendre beaucoup, surtout après les promesses de sa saison rookie.

Est-elle arrivée un peu hors de forme, vu les circonstances particulières ? A-t-elle eu des difficultés à s’adapter au contexte de la Wubble ? Certain ont parlé d’un manque de mise en avant par la coach. Pour notre part, nous avons trouvé qu’elle avait montré de vraies limites à tenir le rythme d’un match complet et un manque d’envie qui la pénalisait face à des adversaires qu’elle aurait du dominer physiquement. On ne va pas enterrer la grande de Mississippi State à l’heure actuelle. Le sophomore slump, comme disent les Américains, arrive à de nombreuses joueuses. Néanmoins, c’est l’heure de tirer la sonnette d’alarme. Il conviendra de se reprendre et de revenir avec de meilleures intentions l’année prochaine.

Candice Dupree

Le programme des vacances

C’est quoi l’étape suivante ?

Point important, le Fever devrait entamer cette intersaison avec beaucoup de place dans le cap space et assez peu de joueuses sous contrat. Les principaux noms en fin de contrat se nomment Natalie Achonwa et Candice Dupree. Deux joueuses importantes – surtout l’inoxydable Dupree, avec laquelle on avait eu la chance de discuter sur Swish Swish – que la franchise souhaitera probablement garder.

La situation est donc optimale pour entamer le chantier car la question se pose : comment faire passer un cap à cette équipe ? Sur qui miser ? Kelsey Mitchell a montré cette année des capacités offensives de star, mais également un côté soliste et parfois pénalisant pour le collectif. Doit-elle être la pierre sur laquelle bâtir l’équipe de demain ? Quelle place accorder à Erica Wheeler et/ou Julie Allemand ? Est-il déjà opportun d’essayer d’attirer des agents libres avec la place dont dispose l’équipe dans sa masse salariale ?

C’est à toutes ces questions que Tamika Catchings, la General Manager de l’équipe, devra répondre avec, comme atout, une flexibilité dont peu d’équipes peuvent vraiment se vanter.


Note du conseil de classe : Déception. Nous n’attendions pas Fever comme premier de classe mais, selon nous, elle avait tout en main pour faire mieux et obtenir la moyenne cette année. Capable de rendre de très belles copies, sur la longueur, son manque de défense (c’est un euphémisme) lui coûte cher. On attendra mieux de sa part l’année prochaine.

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