Donne-moi ta main et prends la mienne. La cloche a sonné ça signifie… que la rue est à nous, que la joie vienne. Mais oui, mais oui, l’école est finie !
La saison 2020 est désormais terminée et bien derrière nous. L’occasion de se retourner et de faire le bilan équipe par équipe. Le conseil de classe s’est réuni et a rendu son verdict.
Bilan d’année
Ça ne pouvait pas être pire que 2019 de toute façon
Année finalement assez conforme aux attentes de la part d’Atlanta. Les résultats n’auront pas vraiment été au rendez-vous mais il faut avouer qu’on ne les attendait pas vraiment. On attendait en revanche de voir du jeu offensif, au vu de l’effectif, et nous n’avons pas été déçu. Ce n’est pas toujours très collectif mais, vu le désastre de la saison 2019, on se contente de peu. Au niveau défensif, heureusement que le Fever était là pour permettre de relativiser quelque peu les trous défensifs des joueuses d’Atlanta mais ce n’était pas beau à voir.
Au niveau individuel toutefois, certains joueuses auront su tirer leur épingle du jeu comme Elizabeth Williams, toujours précieuse dans la raquette, Betnijah Laney dont nous aurons l’occasion de parler juste après et la jeune pépite Chennedy Carter. Sans cette blessure qui l’aura privée de 6 matchs et coupée dans son élan, Chennedy était bien partie pour faire parler d’elle dans la cours à la rookie de l’année. Un joyau offensif, encore fort brut, à polir, mais très prometteur pour le futur de la franchise. C’est donc de nouveau en dessous de la moyenne pour Atlanta mais on ne pourra que souligner l’effort et encourager l’équipe à poursuivre la construction dans ce sens.
La grande absente : La décence de Kelly Loeffler
Le rôle du conseil de classe est parfois d’aborder les questions de d’attitude en classe. Le rapport de comportement de Kelly Loeffler dressé par le préfet de discipline est sans appel : Kelly Loeffler a fait tache au sein de cette ligue d’inclusion et d’ouverture, engagée dans une lutte pour les droits sociaux des minorités. Ces déclaration auraient pu perturber la cohésion de l’effectif du Dream (qui tire son nom du célèbre discours de Martin Luther King rappelons le et notons l’ironie de la situation). Mais force est de constater que le groupe classe aura su rester soudé malgré cet élément perturbateur et le conseil ne peut que féliciter cet état d’esprit.
La bonne élève : Betnijah Laney
Comment ça une spécialiste défensive ?
Arrivée au printemps en provenance d’Indiana, c’est en tant que joueuse défensive que l’on connaissait Betnijah Laney. En 2019, elle avait acquis un statut de titulaire et des minutes conséquentes dans l’Indiana mais produit seulement 5.6 points par match. Cette saison, avec un temps de jeu à peine plus important, elle a explosé le marquoir et posé plus de 17 points par match, s’imposant comme l’option numéro 1 en attaque. Cette magnifique saison lui a valu le titre de Most Improved Player. Une très belle surprise dans cette saison compliquée d’Atlanta.
La cancre : Courtney Williams
Alors ce All-Star, on va le chercher ou pas ?
Car celle qu’on attendait comme la véritable tête d’affiche en Georgie, c’est Courtney Williams. Après une saison très réussie au Sun, ponctuée par des Playoffs et des Finales où elle avait été plus qu’impactante en tant que 2e ou 3e option, Courtney avait fait ses valises pour venir à Atlanta. Au vu de l’effectif, il semblait clair qu’elle avait tout en main pour essayer de devenir la franchise player de cette équipe en reconstruction.
Si statistiquement, sa saison n’a pas été mauvaise, dans l’impact, Courtney a eu beaucoup de mal à peser sur les résultats de son équipe. La faute à un début de saison un tout petit peu avorté et une mise en route lente. Les circonstances étaient celles qu’on connait et on ne l’enterre pas à ce stade. Mais si, la saison passée, Courtney Williams semblait bien partie pour un jour aller chercher son étoile de All-Star, les doutes sont plus nombreux désormais. On le sait, la jeune arrière a du caractère. A elle de le montrer pour revenir sur le devant de la scène.
Le programme des vacances
Mettre en place une hiérarchie
A l’intersaison passée, le projet semblait clair avec une Courtney Williams sensée devenir la tête d’affiche de cette équipe en reconstruction. Aujourd’hui, avec l’explosion de Betnijah Laney et les énormes promesses de Chennedy Carter, la franchise doit désormais décider de sur qui miser son avenir et déterminer une hiérarchie claire.
Du point de vue du chéquier, les principales joueuses seront toujours sous contrat en 2021. Les principales candidates à la re-signature sont Renée Montgomery et Glory Johnson. Il sera intéressant de voir quelles seront les intentions du Front-Office vis-à-vis de ces vétéranes. Les finances sont de toute façon saines et le Dream ne devrait pas se faire trop de cheveux blancs à ce sujet.
Note du conseil de classe : Année moyenne de la part de la petite Dream. Cependant, l’année 2019 nous avait fait craindre au décrochage scolaire. Le conseil ne peut donc que la féliciter pour les efforts fournis cette année. D’autant plus qu’elle aurait pu se laisser distraire par sa voisine de banc, Kelly, plus turbulente que jamais. Nous ne pouvons que conseiller à Dream de poursuivre son effort et faire bien attention lors de l’élection de sa future déléguée de classe. La petite Chennedy semble avoir un bon dossier mais ce genre de chose doit se réfléchir. Bon travail et bonnes vacances.