Bueckers, Van Lith, le Fab Five d’Oregon, découvrez les pépites qui feront leurs débuts en NCAA cette année

La NCAA débarque dans moins d’une semaine et on vous propose de découvrir 9 noms qu’il nous paraît indispensable de suivre dès cette saison, leur première à l’université, tant leur talent leur promet une belle carrière au plus haut niveau.  

Voici donc les prospects immanquables parmi les débutantes. 

Paige Bueckers (Meneuse – Connecticut Huskies) 

Recrue numéro 1 du pays (meilleure lycéenne), vous avez surement déjà entendu ce nom. Dans tous les cas, vous allez le retenir. Car si on parle d’une joueuse de 19 ans qui arrive en NCAA, on parle aussi de la première lycéenne de l’histoire à faire la couverture du célèbre magazine de basket SLAM.  

Sur le terrain ? Une joueuse éblouissante. Déjà qualifiée de légende au niveau high school, dès qu’elle a la balle entre les mains c’est un show. Dribble, shoot, passe, tir à 3 points ou mi-distance, pénétration, elle sait tout faire. Et pour ajouter à sa hype, elle rejoint UConn, le programme le plus titré, et évoluera sous les ordre du légendaire Geno Auriemma, qui a déjà coaché quelques futures superstars (Sue Bird, Diana Taurasi, Maya Moore ou Breanna Stewart).  

Sabrina Ionescu partie, Paige Bueckers s’imposera-t-elle comme LA joueuse incontournable en NCAA dès cette année ? Affaire à suivre. 

PS : autant vous familiariser tout de suite avec la bonne prononciation de son nom de famille : faites comme si le “u” n’existait pas. On dit Paige “Beckers”.

Hailey Van Lith (Meneuse – Louisville Cardinals) 

A systématiquement parler de Bueckers quand on évoque cette cuvée, on en vient à oublier qu’il y a une seconde meneuse qui pourrait rapidement devenir une superstar chez les pros. Hailey Van Lith, une gauchère avec un step-back et un handle mortels qui risquent de mettre quelques personnes dans le vent.

SLAM Magazine l’a surnommé « Lady James Harden ». Ça classe une joueuse. 

Menace permanente dès qu’elle est sur le terrain, Van Lith peut dégainer à 3 points, à mi-distance ou finir au cercle. Le défi athlétique ne lui fait pas peur mais il faudra continuer à renforcer le physique pour pouvoir pleinement s’exprimer dans ce secteur en NCAA et chez les pros.

Elle devrait dès sa première saison être titulaire et distribuer les caviars. Celle qui avait créé un lien particulier avec Kobe et Gianna Bryant a préféré Louisville au dernier vainqueur Baylor. Elle tentera d’aider les Cardinals à passer un cap et à retrouver le Final Four de la March Madness. 

Comme Paige Bueckers, on parle là d’une machine à highlights et d’une probable meneuse incontournable en WNBA.

Cameron Brink (Ailière forte – Stanford Cardinal) 

Cameron Brink, c’est 1m95 et un potentiel qui saute au yeux. Avec sa taille et sa mobilité, on sait déjà qu’elle risque de devenir une présence dissuasive pour les adversaires voulant tenter leur chance dans la raquette. Mais ça ne s’arrête pas à une possible défenseuse d’élite, son physique combiné à son très bon toucher de balle en font une menace des deux côtés du terrain.

Un diamant à polir mais un diamant déjà tranchant.  

Petit fun fact, peut-être avec vous déjà vu Cameron Brink sur les stories Instagram de joueurs NBA comme Stephen Curry ou Damion Lee . Rien d’étonnant, puisque son parrain et sa marraine sont les parents Curry (Sonya et Dell). Les deux familles sont très proches et il n’est pas rare que les Brink et les Curry jouent ensemble durant l’intersaison. Il y a pire pour travailler son basket !

Caitlin Clark (Meneuse – Iowa Hawkeyes) 

Aussi bonne avec un ballon au pied qu’une balle en main, cette jeune fille, qui adore le soccer, a décidé de se consacrer au basket. 

Un point commun avec les trois joueuse précédentes  ? Elle aussi était membre de l’équipe de Team USA championne du monde U19 en 2019. Bien que moins en vue que les deux phénomènes Bueckers et Van Lith, on a ici une meneuse agressive et très bonne passeuse. Entrainée à jouer avec les garçons à travers les multiples confrontations avec ses frères, elle a même participé à un tournoi AAU (le circuit hors-lycée par lequel passent la plupart des meilleurs prospects US depuis plus de 20 ans) masculin où un parent s’est plaint que les filles ne devraient pas concourir avec les garçons… Une réaction provoquée par l’épatant niveau déployé par Caitlin Clark lors de cet événement.

Elle évoluera à l’université d’Iowa, dans la conférence Big Ten. On peut être un peu déçu du manque d’adversité à laquelle elle devra se frotter, puisque seules Maryland et Ohio State sont, sur le papier, des équipes vraiment référencées dans cette conférence.

J’ose m’avancer en disant qu’on ne pourra sans doute faire un vrai bilan sur son potentiel à la fin de son cursus, une fois que l’on aura vu jusqu’où elle a mené ce programme. 

Le Fab Five d’Oregon 

Si vous avez déjà entendu parler du cultissime Fab Five de Michigan, avec notamment Chris Webber, Jalen Rose et Juwan Howard, qui a marqué toute une génération de fans, vous comprendrez que la comparaison est très flatteuse.

Oregon, qui vient de perdre Sabrina Ionescu, Satou Sabally et Ruthy Hebard, toutes prises au 1er tour de la Draft, a frappé très fort en recrutant cinq des lycéennes les plus cotées de tout le pays.

Difficile de sortir une joueuse de ce groupe de cinq freshman, qui vaut aux Ducks d’avoir la meilleure classe de recrutement du pays pour cette année. On va donc vous présenter les joueuses de manière plutôt groupée, puisque leurs destins risquent d’être liés pendant 3 ou 4 ans.

  • Te-Hina Paopao (meneuse) 
  • Kylee Watson (ailière forte) 
  • Maddie Scherr (arrière) 
  • Angela Dugalic (ailière forte / pivot) 
  • Sydney Parrish (arrière) 

Dans l’immédiat, s’il faut retenir deux noms – car ce sont les deux joueuses qui ont le plus de chances de se greffer tout de suite au noyau dur du coach Kelly Graves – ce seront sans doute ceux de Te-Hina Paopao et Angela Dugalic.

Te-Hina est attendue titulaire à la mène dès cette saison et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle est forte mentalement. Elle a déjà connu deux blessures aux ligaments croisés antérieurs et n’a jamais abandonné. Si elle reste en bonne santé, elle peut rapidement éclabousser la NCAA de son talent. Balle en main et au niveau du shoot, la fille est une pépite. Une prodige, même, qui jouait dans une équipe U16 de AAU à… 11 ans.

 Si on compare Te-Hina à Sabrina pour le poste, Angela Dugalic serait Satou Sabally. Etant donné le désert du secteur intérieur d’Oregon, je pense qu’elle s’imposera rapidement comme une joueuse clé du système. Avec son mètre 93, celle qui est déjà internationale serbe propose une panoplie très complète et une polyvalence qui apporteront une énorme plus value aux Ducks cette saison.

Pour rester dans le secteur intérieur, Kylee Watson devrait elle aussi progressivement se faire une place dans la rotation. Capable de jouer poste 4 ou poste 5, Watson est une machine à double-double qui a la réputation d’être l’une des joueuses les plus redoutables du pays en défense dans la raquette. C’est pour sa combativité et son potentiel physique (1,93 m) que Kelly Graves voulait impérativement l’avoir dans son équipe.

Au sein du backcourt, Oregon a aussi débauché la meilleure joueuse du Kentucky, Maddie Scherr. Si le jeu de l’ancienne élève du lycée de Ryle est moins flashy que celui d’autres guards de cette cette promo en NCAA, sa panoplie est peut-être la plus complète du lot.

Scherr est décrite par Kelly Graves comme la combo guard la plus all-around du pays, avec des prouesses offensives et défensives à son actif. En termes d’intensité et de QI basket, les Ducks tiennent une sacrée cliente pour les années à venir.

Last but not least, comme on dit là-bas, la joueuse classée n°1 de la promo et aussi la première à s’être engagée officiellement avec Oregon : Sydney Parrish.

Dans la superbe série d’articles sur les membres de ce Fab Five rédigée par Ryan Thorburn du Register Guard, on apprend que ce n’est qu’après avoir vu que Parrish avait signé pour les Ducks que les quatre autres ont décidé d’en faire de même.

Si la blonde de l’Indiana est aussi cotée, c’est parce qu’elle a déjà tous les fondamentaux et un shoot particulièrement létal – comme tout bon basketteur de l’Indiana – en plus d’une taille (1,87 m) qui lui donne un bel avantage sur la plupart des postes 2 et 3 qu’elle devra affronter.

Dites-vous qu’elle s’est étoffée physiquement et qu’elle a grandi de quelques centimètres depuis les highlights ci-dessous…

Voilà pour les freshman, à bientôt pour les sophomores !

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