Il y a pas mal de choses à retenir de ce New York – Seattle, seul match au programme de la nuit dernière en WNBA.
Certes, le Storm a perdu (83-79) un deuxième match consécutif. Mais comme face à Chicago, l’écart au tableau d’affichage n’a pas été gigantesque alors que Seattle jouait sans deux superstars et futures membres du Hall of Fame, Sue Bird et Breanna Stewart, laissées au repos. Se dire qu’une équipe peut se permettre ça tout en restant compétitive doit provoquer des maux de tête chez la concurrence.
Il faut dire que Noelle Quinn n’a pas non plus des peintres dans son effectif. Jewell Loyd est une superstar en maturation et serait probablement une candidate au titre de MVP si elle portait absolument n’importe quel autre maillot dans la ligue. Contre le Liberty, la Gold Mamba a encore été époustouflante. Comme on pouvait s’y attendre, Loyd a pris le jeu et les shoots à son compte pour que Seattle tienne le choc. Avec 35 points à 13/26 dont 5 paniers à 3 points, la récente médaillée d’or olympique a de nouveau rappelé quelle attaquante exceptionnelle elle était.
Didi Richards a éteint Jewell Loyd !
Petit problème, l’ancienne joueuse de Notre Dame est tombée sur un os dans le 4e quart-temps, à l’image de son équipe. Walt Hopkins, le coach new-yorkais, a eu la très bonne idée d’envoyer sa rookie DiDi Richards en mission sur Jewell Loyd. Richards n’est pas la joueuse offensive la plus douée de WNBA, loin de là. Mais quel coeur et quelle intelligence défensive ! L’ex-universitaire de Baylor (on vous avait raconté son histoire ici même) a tout simplement verrouillé Loyd, incapable de marquer le moindre point dans le 4e quart-temps. La native de l’Illinois est donc restée bloquée à 35 unités au cours d’une nuit où elle semblait presque capable d’aller chercher le record de Liz Cambage. C’est dire le petit exploit réussi par Richards, dont les prouesses défensives compensent un temps de jeu à géométrie variable. Avec quelques saisons WNBA dans les pattes, DiDi Richards sera une terreur défensive et une vraie arme pour New York dans la quête du titre.
Le shoot clutch de Betnijah Laney
Toujours du côté du Liberty, impossible de ne pas parler de la clutch attitude de Betnijah Laney. La meilleure marqueuse new-yorkaise et néo All-Star a fini avec 17 points au compteur, mais surtout un panier avec la planche heureux à 17 secondes de la fin pour que New York vire définitivement en tête après un énorme run (26-7) pour renverser une situation compromise.
Au rayon des performances remarquables de ce match, il faut aussi citer celle de Rebecca Allen. Débarrassée de la combinaison de natation qu’elle était obligée de porter aux Jeux Olympiques avec les Opals, l’Australienne a rendu une copie complète et cruciale : 17 points, 6 rebonds, 2 interceptions et 2 contres.
Il s’agissait du premier des cinq matches que va disputer New York à la maison jusqu’à la fin du mois. Le home trip a parfaitement débuté et le Liberty est plus que jamais dans la course (7e avec 11 victoires et 12 défaites) pour retrouver les playoffs après trois saisons consécutives sans playoffs. Et y créer la surprise ?