Ces dernières semaines, on a beaucoup parlé du top 25 all-time de la WNBA. L’émulation et le débat ont été au rendez-vous et c’est une excellente chose. Mais il s’agirait aussi de ne pas oublier ces joueuses qui n’ont pas été honorées alors qu’elles ont aidé la ligue à vivre et survivre dans ses premières années d’existence. Des joueuses qui, si elles n’avaient pas été trentenaires lorsque la WNBA a vu le jour, auraient pu se forger un palmarès et une réputation bien plus grands. Ruthie Bolton fait partie de ces pionnières.
Le grand public, surtout non-Américain, ne connaît généralement pas son nom. Ou alors grâce à un vague souvenir de Team USA aux Jeux Olympiques, à une époque qui paraît fort lointaine aujourd’hui. Son histoire, son charisme, sa personnalité et tout simplement son niveau au basket font de l’ancienne internationale US une femme exceptionnelle dont il est bon de découvrir le parcours et les combats. Elle les a racontés dans un film il y a quelques années, “Mighty Ruthie”, qu’on ne saurait trop vous recommander tant il est inspirant.
A 54 ans, Ruthie est une sommité à Sacramento, où elle vit toujours, et la NBA l’a choisie pour animer des youth camps et des clinics à travers la planète, comme celui auquel elle participe ce mercredi, le Jr. NBA Global Championship Day pour les jeunes d’Europe et du Moyen-Orient (voir plus bas). Ce n’est évidemment pas pour rien que la parole lui est donnée. Ruthie Bolton a un vécu, sportif et personnel, hors du commun et est une personne tout simplement solaire, avec laquelle on aurait envie de parler de tout et de rien, en lui demandant des motivational speeches pour surmonter les tracas du quotidien.
L’ancienne arrière des Monarchs, introduite au Women Basketball Hall of Fame en 2011, a traversé des tempêtes. Une enfance complexe, le rejet de coachs qui n’ont pas cru en elle jusqu’à son éclosion entre son Mississipi natal et l’Alabama où elle a fait les beaux jours de la fac d’Auburn, la perte prématurée d’êtres chers, également. Puis l’insoutenable : de sévères violences conjugales dont elle s’est relevée grâce à un mental hors-norme. Arrivée en WNBA lors d’une Draft d’expansion en 1997, Ruthie a fait les beaux jours des Monarchs, avant de voir ses amies Yolanda Griffith et Ticha Penicheiro remporter le titre sans elle en 2005, quelques mois après sa retraite. Malgré ce vide dans son palmarès, la pile électrique et survitaminée qu’était Ruthie Bolton sur le parquet a goûté aux joies de Team USA. Fabuleuse joueuse défensive, “Mighty Ruthie” a ainsi décroché l’or olympique en 1996 à Atlanta, puis en 2000 à Sydney, en partageant le terrain avec des légendes comme Lisa Leslie, Sheryl Swoopes, Katie Smith et bien d’autres.
Activiste de tous les instants, pendant et après sa carrière, sa voix mérite d’être entendue sur les sujets qui lui tiennent à coeur : l’empowerment des femmes dans le sport et la société, la lutte contre les violences conjugales, les droits LGBTQ et, bien évidemment, ce qu’est devenue et ce que peut devenir la WNBA.
On a eu la chance de participer à une discussion avec elle cette semaine et le constat est simple : on pourrait écouter Ruthie Bolton et sa voix légèrement éraillée pendant des heures et on espère que cette interview vous aura donné envie d’en apprendre encore plus sur elle.
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Vous participez cette semaine au programme Jr. NBA, une clinique virtuelle avec des jeunes d’Europe et du Moyen-Orient. Qu’est-ce qui vous plait là-dedans ?
Ruthie Bolton : J’adore être au contact des jeunes via le basket. C’est un sport qui colmate les brèches entre les pays et les continents, mais aussi un magnifique moyen d’expression. J’aime que ça touche la jeunesse et ce programme Jr. NBA leur donne les moyens de se rapprocher de leurs rêves. Même avec le Covid et à distance, ces jeunes se donnent beaucoup et sont déterminés. C’est une plateforme internationale superbe pour ces jeunes athlètes. J’adore le concept et je suis heureuse de pouvoir avoir une influence sur eux, en ce qui concerne le basket et le reste. On est dans une période où ils ont besoin de ça. Je leur dis de s’accrocher, de viser haut, comme lorsqu’ils visent le panier. Je veux notamment que les filles puissent se dire : “Je veux devenir la nouvelle Sheryl Swoopes, la nouvelle Lisa Leslie ou n’importe quelle joueuse d’aujourd’hui”. A cet âge, leur apprendre les valeurs du collectif est essentiel. Tout ne tourne pas autour d’eux, mais de l’équipe. La NBA comprend ça et j’aide ces jeunes à développer ces valeurs fondamentales.
L’empowerment des joueuses et des femmes est un objectif important aujourd’hui, mais c’est un combat que vous meniez déjà il y a des années. Est-ce que les pionnières de la WNBA sont assez sollicitées pour cet objectif et la ligue va-t-elle dans la bonne direction ?
Ruthie Bolton : C’est une question intéressante. Ils ont nommé Taj McWilliams-Franklin (son histoire est à retrouver sur Swish Swish, NDLR) récemment, pour servir de lien entre la ligue et les joueuses. C’était une joueuse phénoménale et c’est une personne phénoménale. Ce n’était pas la joueuse qui allait marquer 30 points et prendre 20 rebonds, mais elle était essentielle et on l’appelait “Mamma” dans toutes les équipes dont elle a fait partie. Elle est adorable. Sa mission première est justement de réduire le fossé. Ce problème existait déjà a notre époque. Nous sommes heureuses pour les joueuses actuelles, mais on a quand même le sentiment, nous les joueuses du début de l’histoire, d’avoir été mises de côté. Les joueuses d’aujourd’hui ont profité de tout ce que l’on a commencé à faire à notre époque.
Taj fait un énorme travail pour nous aider à avoir voix au chapitre et nous donner des opportunités. Je trouve que les choses vont dans la bonne direction. Notre but est de donner du pouvoir aux joueuses et aux femmes. Ce que l’on veut, c’est du progrès et du professionnalisme. Est-ce que l’on arrivera un jour à gagner autant d’argent que les hommes dans le sport ? A être aussi célèbres qu’eux ? Peut-être pas. Mais ce n’est pas ce qui est important. L’essentiel, c’est le progrès constant. Les femmes ont de plus en plus accès à des postes de pouvoir et le fossé est en train de se refermer petit à petit.
On vous sait aussi très impliquée sur la question de la santé mentale, qui est sur le devant de la scène après avoir été ignorée pendant des années…
Ruthie Bolton : C’est un sujet tellement essentiel aujourd’hui ! On doit vraiment y faire attention. On ne parle plus de gens dans des camisoles de force ou des asiles. C’est quelque chose qui touche tout le monde. Il faut créer cette transparence, cette honnêteté. Les athlètes doivent composer avec énormément de pression de la part de leur famille, de leurs amis, de leurs pairs, de leur coachs et d’eux-mêmes pour être performants. Il faut créer un équilibre. Parfois, les coachs sont tellement pris dans l’aspect sportif, qu’ils te demandent de donner le meilleur de toi-même sur le plan du basket et d’être prête à performer et à te défoncer, sans penser à ce que tu ressens. Il faut que quiconque est à la tête d’un groupe crée cet espace de dialogue où l’on peut parler d’autre chose que du basket et s’intéresser aux individus. Les athlètes doivent pouvoir avoir confiance en toi par rapport à ce qu’elles te confient.
Mon père m’a donné ces outils très tôt et je lui en suis reconnaissante. Il m’a aussi enseignée que quelle que soit la difficulté, ton état d’esprit va définir ce que tu en fais. J’ai pu surmonter le rejet, puis la violence domestique et les blessures, grâce à ça. Par moments, tout ça aurait pu me briser, mais je me suis accrochée à ce que me disait mon père et j’en ai parlé. J’ai le sentiment que c’est aussi le devoir de gens comme moi d’aider dans ces situations et c’est pour ça que je travaille aussi sur des programmes autour de la santé mentale.
Je me considérais comme l’une des meilleures défenseuses de la planète, pourtant c’était très dur pour moi face à Cynthia Cooper
Quel conseil vous donnez généralement aux gens qui vivent des moments difficiles ou sont en dépression ?
Ruthie Bolton : Mon conseil, lorsque des gens traversent un traumatisme, c’est de les inciter à partager avec moi quelque chose dans lequel ils excellent ou dont ils peuvent être fiers. Cela peut être du sport, mais aussi simplement quelque chose de bien dans sa vie. Parfois, on se perd et on est noyé dans le négatif. On oublie ce qui nous rend uniques et géniales. Tu dois toujours te souvenir de ça. Quand tu regardes dans le miroir, qu’importent les changements sur ton physique, tu es la même à l’intérieur, tu es toi. Tu es unique et tu te dois d’être la meilleure version de toi-même. On ne peut plus ignorer les problèmes de santé mentale dans le sport ou ailleurs. Il faut parler et aider.
Ces derniers temps, on a beaucoup parlé de la fameuse liste des 25 meilleures joueuses de l’histoire de la WNBA et du débat autour de la GOAT. Vous avez affronté ou côtoyé une bonne partie des joueuses qui étaient en lice. Quel est votre avis là-dessus ?
Ruthie Bolton : J’ai beaucoup entendu parler de cette liste des 25. Il y a énormément de grandes joueuses et il y en aura toujours qui seront mécontentes. C’est un honneur pour les filles qui en font partie, mais personnellement je ne me considère pas moins forte uniquement parce que je n’ai pas été choisie. Les votants ont fait de leur mieux et si ça a été aussi difficile à composer, c’est une preuve selon moi de la densité de talent qu’il y a eu dans cette ligue. Bien sûr que beaucoup d’autres joueuses auraient pu y figurer, mais ça n’enlève rien à ce que les autres ont accompli. Ce n’est pas quelque chose qui m’affecte autant que j’ai pu le voir chez d’autres.
En ce qui concerne la GOAT… (sourire) Je dis toujours que c’est une question qui devrait être résolue par postes. J’ai joué avec Lisa Leslie et c’est l’une des meilleures joueuses de tous les temps. Elle était polyvalente, savait remonter la balle ou défendre sur une arrière. Si on parle de joueuses intérieures, elle est tout là haut. Puis si on se penche sur les arrières, je pense que c’est Cynthia Cooper. Je me considérais comme l’une des meilleures défenseuses de la planète et pourtant c’était très dur pour moi de défendre sur elle. Je sais que les gens diront que ce doit être Diana Taurasi. Sur la génération actuelle, pas de problème. Elle joue avec une telle intensité… Et c’est une championne qui a fait ses preuves. Il y a discussion, mais pour le côté légendaire, plutôt Cynthia Cooper. Je vous ai donné trois noms, mais c’est parce que c’est trop difficile de n’en citer qu’un !
Le titre des Monarchs, c’est l’un des moments les plus difficiles de ma vie. J’ai eu le sentiment que l’on m’avait abandonnée
Quand on se penche sur votre carrière en WNBA, il y a ces belles saisons à Sacramento, mais aussi le fait que l’équipe a gagné le titre directement après votre retraite. On imagine que ça n’a pas été si simple à vivre que ça.
C’est dingue que vous me parliez de ça. Parce que c’est l’un des moments les plus difficiles de ma vie. J’ai ressenti du rejet. C’est une longue histoire, mais c’est la manière dont je suis partie à la retraite qui m’a touchée. J’ai eu le sentiment d’être mise dans un trou après avoir joué toutes ces années et montré une dévotion totale à la franchise. Certaines choses ne se sont pas passées de la manière dont je le voulais. Je n’étais pas vraiment prête à prendre ma retraite, pour être honnête. Quelque part, j’ai eu le sentiment que l’on m’avait abandonnée. C’est après ça que j’ai créé mon programme d’écriture “Aim High”, pour lutter contre la colère, apprendre à s’aimer et lutter contre l’adversité.
Mon père venait de décéder et il était mon modèle et mon roc. Je ne pouvais pas lui parler de tout ça. Tu donnes tout ce que tu as pour quelque chose pendant 25 ans et tout disparaît d’un coup. J’ai dû aller chercher très loin en moi et j’ai prié tout ce que je pouvais. Pour moi, la franchise m’avait flouée et c’était devenu dangereux pour ma santé mentale. J’ai donc commencé à écrire, en pleurant tout ce que j’avais. Dans le même temps, je travaillais pour les Monarchs et je devais être là tous les jours. Je me suis souvenue de ce que m’avait dit mon père : élève-toi, quelles que soient les circonstances, et ne laisse personne t’enlever ta joie de vivre. Si je n’avais pas commencé à écrire, ce serait devenu suffocant.
Parmi les accomplissements de votre carrière, il y a ces deux médailles d’or avec Team USA aux JO 1996 et 2000. Comment est-ce qu’on devient championne olympique dans la meilleure équipe du monde dans son sport ?
Ruthie Bolton : Participer à des Jeux Olympiques est un accomplissement incroyable et difficile à atteindre. Ce que je dis aux gens qui me demandent comment y arriver, c’est que les JO sont un évènement très différent du reste. Tu peux te fixer des objectifs, mais celui-ci n’est pas comme les autres. Et en fait, tu peux aussi te créer tes propres Jeux Olympiques en dehors du cadre du sport pour atteindre un but. Il faut avoir une bonne attitude, une bonne personnalité et connaître le dépassement de soi. Il faut rechercher cette mentalité. J’étais à Tokyo avec le Nigeria et c’était fou de voir tous ces athlètes dans le village olympique avec ces qualités mutuelles et cette admiration réciproque. Ils savaient les uns et les autres qu’ils ont tous travaillé comme des acharnés pour en arriver là. Ils ont tous leur propre histoire.
Quand je parle à des jeunes en dehors du cadre du sport, je leur dis de se créer cette mentalité d’olympien, ce parcours dans leur tête jusqu’à la réussite en recherchant l’excellence dans tous ce qu’ils font. Pour autant, je leur dis aussi de ne pas se surmener. Mon fils de 10 ans m’a dit l’autre jour qu’il voulait faire les Jeux Olympiques en escalade ou au handball. Je lui ai dit : “OK, très bien, il faudra que tu fasses du travail physique, des tractions et tout ça. Mais avant, il faut que tu fasses tes devoirs, que tu ailles à l’école et t’amuses comme un enfant de 10 ans. Ensuite on s’occupera des JO !”.
Jewell Loyd me rappelle un peu la joueuse que j’étais
Team USA a encore gagné l’or aux JO. Est-ce que les autres nations seront capables de se rapprocher de ce niveau dans un futur proche ?
Ruthie Bolton : Je crois que l’écart se réduit déjà fortement. On a toujours plus de profondeur et de talent que les autres, avec une intensité que l’on est capables de maintenir tout au long des matchs. C’est ce qui fait la différence. Team USA a perdu contre les All-Stars WNBA, c’est une preuve du talent que l’on a dans ce pays. Le fait que de plus en plus de joueuses étrangères viennent en WNBA tend néanmoins à aider les autres nations à réduire l’écart.
En finalement assez peu de temps en WNBA, puisque vous aviez 30 ans lors de votre première saison dans la ligue, vous avez réussi à être une All-Star et une joueuse marquante. Est-ce que vous vous demandez parfois quelle joueuse vous auriez été si vous étiez née 10 ou 20 ans plus tard ?
Ruthie Bolton : (rires) Oui, ça m’arrive de me demander si je ne suis pas née trop tôt ! Je suis heureuse de ce que j’ai fait, mais j’aurais adoré jouer 6 ou 7 ans de plus… J’aime tellement le basket ! Même aujourd’hui quand je joue en 3×3, je déteste perdre. J’ai fait un tournoi il y a trois semaines et on a commencé à me dire que c’était juste une compétition pour le plaisir. Je ne joue pas pour le plaisir. Je joue pour gagner ! Je pense que je n’aurai jamais envie de ne plus jouer. Mes coéquipières savent que je jouais chaque possession comme la dernière. J’étais avant tout une joueuse défensive et ce que je faisais en attaque n’était que du bonus.
Est-ce qu’il y a une joueuse actuelle qui vous fait penser à celle que vous étiez, que ce soit dans le style de jeu ou la mentalité ?
Ruthie Bolton : C’est dur, il y en a tellement des bonnes aujourd’hui ! Je suis passé par beaucoup de choses et j’ai dû prouver aux gens que je méritais d’être là. II y a quelque chose de cet ordre-là chez Jewell Loyd de Seattle, je trouve. Elle a dû découvrir qui elle était en tant que joueuse et a connu des hauts et des bas au début. Quand je l’ai vue aux Jeux Olympiques, je lui ai dit que j’étais fière d’elle et en même temps que je n’étais pas surprise parce que son attitude et la manière dont elle joue lui ont permis ça. En ça, elle me rappelle la joueuse que j’étais. J’aime les joueuses qui jouent avec passion et qui font tout pour prouver aux gens qu’elles sont à leur place. Ce qui m’importait personnellement, c’était aussi que les autres joueuses me considèrent comme une super coéquipière. C’est comme ça que me voyait Yolanda Griffith, une joueuse exceptionnelle, qui vient d’entrer au Hall of Fame.
Quel est votre premier souvenir en WNBA ?
Ruthie Bolton : Mon premier souvenir de WNBA, c’est que j’ai été la première “Joueuse de la Semaine”, avec 29 points, 8 rebonds, 5 interceptions de moyenne. J’avais tellement faim !
Vous avez aussi joué à l’étranger, en Suède ou en Italie notamment. Qu’est-ce que ça vous a apporté ?
Ruthie Bolton : Je n’ai jamais vraiment été une joueuse offensive à la fac, mais quand j’ai commencé à jouer à l’étranger, en Suède et en Italie surtout, je me suis mise à faire des matchs à 40 points et je me suis dit que c’était agréable de marquer des points parfois (rires). J’ai adoré mon expérience internationale. En Italie, j’étais comme dans un rêve avec la nourriture dans la famille qui m’hébergeait. J’ai appris à chanter en italien et il m’arrivait de faire 8 heures d’avion juste pour revenir manger un de leurs plats. Les pâtes, le vin… Je suis une fille fan de vin. En Belgique, j’ai trouvé un panneau qui voulait tout dire : “le vin est le remède à tous les maux de ce monde”. En tout cas, j’ai des amis pour la vie en Italie et j’essaye d’y retourner tous les ans pour voir ma famille là-bas. J’ai un peu le sentiment d’être une Italienne d’adoption.
Que doit faire la WNBA pour continuer à grandir et à être plus suivie ?
Ruthie Bolton : Malheureusement, on n’a plus d’équipe à Sacramento et la plupart des gens ne savent même pas que la WNBA existe encore. Cette année, il y a quand même eu plus de matchs diffusés à la télé, c’est un bon début. La WNBA est sur une pente ascendante, avec davantage de visibilité. Je pense que la clé peut aussi être d’impliquer plus les anciennes joueuses, comme le fait la NBA. Ca me fait penser à cette pub dans un ascenseur avec Charles Barkley. Il croise Dwyane Wade. Charles demande à Dwyane s’il va au match et Dwyane lui répond que oui. Puis Dwyane lui demande : “Mais tu es qui, au fait ?” C’était traité par l’humour, mais ça montre qu’il y a des anciens joueurs qui étaient là avant toi et qu’il faut connaître leur histoire. La WNBA devrait davantage faire ça et utiliser ou mettre en avant les ex-joueuses.
Le Jr. NBA Global Championship Day est une clinique virtuelle de compétences pour les jeunes en Europe et au Moyen-Orient, qui aura lieu le mercredi 15 septembre de 18h15 à 19h15. Les fans peuvent s’inscrire via OWQLO, l’application officielle Jr. NBA dans la région EME, pour participer à la session interactive axée sur la santé mentale et le bien-être des garçons et des filles.