✍️ Mouvements de l’intersaison
👋 Départs : Courtney Williams (Connecticut), Chennedy Carter (Los Angeles), Elizabeth Williams (Washington), Tianna Hawkins (Washington), Crystal Bradford (libre), Odyssey Sims (libre), Kalani Brown (libre),
🤝 Arrivées : Tanisha Wright (head coach), Dan Padover (General Manager), Eric Wheeler (Los Angeles), Nia Coffey (Los Angeles), Rhyne Howard (Draft), Naz Hillmon (Draft), Kia Vaughn (Phoenix), Megan Walker (Phoenix).
C’est peu de dire que l’effectif a été remodelé. Atlanta a une nouvelle coach (Tanisha Wright), un nouveau GM (Dan Padover), s’est séparé de sa jeune star Chennedy Carter, suspendue en deuxième partie de saison pour son comportement dans le vestiaire, mais aussi de Courtney Williams et Crystal Bradford, impliquées dans une bagarre dont la vidéo a été diffusée en cours de saison… Des joueuses d’expérience ont aussi quitté le navire, faute d’une timeline concordante avec le projet de reconstruction souhaité par la direction, comme Elizabeth Wiliams ou Tianna Hawkins. Pour les arrivées, Erica Wheeler et Nia Coffey débarquent de Los Angeles, mais ce sont surtout les draftées Rhyne Howard (en n°1) et Naz Hillmon (au 2e tour) qui capteront l’attention des curieux ces prochaines semaines.
🔍 Le point sur l’équipe
Roster :
En date du 24/04/22

Cinq Majeur présumé :
- Erica Wheeler
- Rhyne Howard
- Tiffany Hayes
- Monique Billings
- Cheyenne Parker
Sur le papier, ce cinq théorique présente tout de même deux anciennes All-Stars (Tiffany Hayes et Erica Wheeler), deux joueuses très correctes de WNBA (Cheyenne Parker et Monique Billings) et une n°1 de Draft, Rhyne Howard. Sauf qu’au niveau équilibre, alchimie, capacité à défendre et profondeur de banc, on ne va pas vous cacher que l’on a de sérieux doutes sur la capacité du Dream a fait mieux que 11e ou 12e cette saison. En sortie de banc, Nia Coffey peut être intéressante et pourquoi pas glaner petit à petit une place dans le cinq et Naz Hillmon tentera de jouer sa carte à fond dans un rôle de scoreuse. On observera l’évolution d’Aari McDonald, pas inintéressante lors de sa saison rookie, ou l’éventuelle éclosion de Megan Walker, pas encore à son aise depuis son arrivée en WNBA en 2020. Avoir une coach rookie, aussi respectable soit Tanisha Wright, ne sera pas non plus forcément un avantage pour Atlanta.
🤩 Le Point Fort : L’absence de pression
Tout le monde a compris qu’Atlanta était dans une phase de transition et de reconstruction, comme l’indique l’énorme lifting opéré depuis la fin de saison dernière, que ce soit au sein du roster ou dans les bureaux. Personne n’attendra du Dream une qualification en playoffs, ce qui est un petit luxe quand on veut se développer et faire naître un noyau dur pour le futur. En ce sens, la présence du double GM de l’année en titre, Dan Padover, est un autre point fort théorique dans l’optique du rebuilding.
😫 Le Point Faible : La défense et la profondeur
On a un peu de mal à imaginer le Dream éviter quelques bouillons par manque de talent défensif et de discipline collective de ce côté du terrain. En dehors de Tiffany Hayes, qui a déjà fait partie d’une All-Defense WNBA 2nd team, le profil des joueuses mises à la disposition de Tanisha Wright ne plaide pas pour qu’Atlanta défende le plomb cette saison. En termes de profondeur d’effectif, Atlanta est malheureusement très court niveau talent, ce qui est généralement rédhibitoire lorsque l’on veut lutter pour les playoffs. Ce n’est a priori pas le cas du Dream cette saison de toute façon…
🧐 La joueuse à suivre : Rhyne Howard
On aurait pu choisir Tiffany Hayes, qui est quand même la joueuse la plus forte et avec le meilleur CV de l’effectif, mais quelque chose nous dit qu’elle n’est pas forcément là pour très longtemps. A 32 ans, l’ancienne All-Star accueillera forcément un trade chez un contender avec intérêt et Atlanta n’hésitera pas non plus à capitaliser dessus si l’opportunité se présente. Du coup, dans cet effectif tout sauf profond, Rhyne Howard devrait avoir un temps de jeu significatif et même une place de titulaire. On a vu que les membres de la cuvée 2021 avaient lutté pour obtenir des minutes, notamment la 1st pick Charli Collier. Howard, qui jouait pour une équipe de Kentucky au sein de laquelle elle avait carte blanche, devra vite montrer qu’elle peut être cette joueuse complète qui incarnera l’avenir du Dream. Son potentiel athlétique et son bagage sont prometteurs et on a quand même hâte de la voir se frotter au monde professionnel.
🔮 Pronostic
Florian : Page blanche du côté d’Atlanta. Changement au coaching, mise au point dans le Front Office, on tourne définitivement la page et on repart de zéro. Le problème c’est qu’on a pas encore beaucoup avancé. Le roster semble bancal sur certains postes et on peine à former un 5 majeur cohérent. De jeunes joueuses ont été draftées, mais il faut désormais les voir se développer. Bref, tout est à faire en Georgie et, vu la compétitivité de la ligue, cela va sans doute coûter cher. Je les vois 12e et bons derniers cette année. L’essentiel est ailleurs, il faut développer. Mais on part de loin…
Shaï : Ce sera sans doute serré avec Indiana pour la place de lanterne rouge, mais j’ai dans l’idée que le Fever sera un poil plus compétitif. On est vraiment sur du “start from scratch” ou presque pour Atlanta et, l’ambition de décrocher le 1st ou le 2nd pick de la Draft 2023 me fait imaginer une dernière place en bonne et due forme.
Ghislain : La saison 2021 d’Atlanta a été un calvaire que ce soit sur le terrain et encore plus dans le vestiaire, le staff et la direction. Cette saison, avec l’arrivée de Dan Padover (ancien GM des Aces), c’est table rase pour reconstruire tout sur les années à venir… Atlanta a selon moi le roster le plus faible et le moins équilibré de la ligue. Objectif tanking assumé et je les vois dernières de la ligue. Bon courage aux fans du Dream, l’avenir sera à coup sûr meilleur…
Romain : Une 11e place pour le Dream, cela peut sembler très optimiste au vu du talent limité et du déséquilibre de l’effectif mais je pense que l’équipe peut surprendre. Les victoires ne seront pas forcément nombreuses mais l’essentiel est ailleurs : construire une identité pour en profiter à long terme