Shyla Heal : Vandersloot comme mentor, Bird comme modèle, l’Australienne de Chicago a du cran

James Wade dit de Shyla Heal qu’elle fait des choses dont une joueuse de 19 ans n’est normalement pas capable. L’Australienne a époustouflé ses interlocuteurs du Sky, déjà séduits par le talent qu’elle démontre dans le championnat local, lors des discussions avant la Draft. Il ne faut pas aller chercher beaucoup plus loin la raison pour laquelle Chicago a utilisé son 8e pick avec la jeune meneuse de “Down Under”.

Wade avait prévenu : sa priorité irait à une point guard capable de rendre les moments sans Courtney Vandersloot moins douloureux. Heal, déjà internationale australienne et considérée comme le meilleur jeune talent du pays, semble prête à relever le défi.

Après avoir recueilli les premières impressions de l’intéressée quelques minutes après sa Draft, on comprend ce que le Sky lui trouve. Techniquement douée, à l’aise avec son shoot et tough comme une Aussie, Shyla Heal ressemble fort à une bonne cliente pour les médias, pleine de pep’s et pas du tout gênée de dire qu’elle n’a “peur de rien, ni de personne”.

Shyla, comment tu te sens après avoir été draftée en 8e position de cette Draft 2021 ?

Tout ça paraît irréel. Je me suis imaginé ce moment depuis que je suis petite. Je suis tellement heureuse que tout ce que j’ai fait pour en arriver là ait payé. C’était beaucoup d’émotion et un poids en moins sur mes épaules. C’est mon rêve depuis que je suis enfant. Je n’avais pas les mots, j’en ai pleuré.

Tu vas jouer pour le Chicago Sky, avec la meilleure meneuse de WNBA Courtney Vandersloot. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

J’ai hâte d’aller à Chicago, je ne suis jamais vraiment allée aux Etats-Unis donc tout va être nouveau pour moi. Je discute avec le Sky depuis un petit moment déjà. Il y a l’air d’avoir une vraie culture au sein de la franchise et je sais que ce sera très bien pour moi. Je vais y aller pour apprendre au côté des joueuses expérimentés, devenir meilleure, mais aussi contribuer rapidement. Quand j’ai commencé à discuter avec le Sky, j’ai regardé beaucoup de vidéos de Courtney. Elle est tellement intelligente ! J’ai hâte de pouvoir m’instruire sur ce que c’est d’être une meneuse en WNBA grâce à elle, en la côtoyant. Je vais essayer d’ajouter à mon jeu des choses qu’elle fait, ça va être génial, j’ai vraiment hâte.

Quelle est l’importance de ton père (l’ancien international australien et joueur NBA Shane Heal, NDLR) dans ce qui t’arrive aujourd’hui ?

Je ne serais pas là aujourd’hui sans mon père. Il m’entraîne depuis l’époque où j’étais une petite fille. Je ne sais pas combien de séances d’entraînement on a pu faire ensemble. Des milliers sans doute. Mon père est une source d’inspiration dans ma vie sur et en dehors du terrain. Je lui en suis extrêmement reconnaissante.

Tu joues avec les pros en Australie depuis que tu as 14 ans, tu sors d’une saison où tu as été élue meilleure jeune et où tu as été élue dans le deuxième meilleur cinq de la saison avec Townsville. Est-ce que tu penses que ton jeu va bien s’adapter à la WNBA ?

Selon moi, mon jeu va très bien avec la WNBA. Je me concentre toujours sur mes qualités balle en main, l’envie de créer de l’espace, de prendre des step back et de shooter rapidement. Ce que j’adore en WNBA, c’est justement qu’on se retrouve souvent dans des situations de un contre un. C’est aussi comme ça que j’aime jouer au basket, dans ce style de jeu qu’on retrouve en WNBA. Je pense que mon jeu va bien coller avec ça. Je serai l’une des plus jeunes joueuses de toute la ligue, donc je suis consciente que je vais devoir élever mon niveau, mais ça ne m’inquiète pas. Je n’ai qu’une envie, c’est d’y être.

Est-ce que tu arrives à réaliser tout ce qui t’attend entre les JO et la WNBA dans les mois qui viennent ?

Oui, c’est vrai que ça va être une année énorme. Jouer en WNBA et en équipe d’Australie sont mes deux objectifs depuis que j’ai commencé le basket. Savoir que ces deux choses-là vont, espérons-le, se réaliser prochainement est un sentiment indescriptible. Je suis émue rien que d’en parler.

Quand on pense aux athlètes australiens, on a toujours cette image de fighting spirit, d’intensité sur le terrain… Tu as bien sûr d’autres qualités, mais est-ce que tu as cet ADN là aussi dans ton jeu et comment est-ce que tu l’expliques ?

Oui, c’est vrai. Les Australiens sont toujours des athlètes qui travaillent énormément et qui jouent très dur sur chaque possession en ce qui concerne le basket. C’est comme ça que l’on apprend à jouer. En Australie, je suis connue pour ne jamais reculer devant rien, ni personne, même si je suis très jeune. Sur le terrain, je joue toujours aussi dur que possible. Vraiment, je n’ai peur de rien, ni de personne. C’est mon jeu.

Pour les gens qui ne t’ont jamais vue jouer, est-ce qu’il y a une joueuse WNBA à laquelle tu penses ressembler ou dont le jeu a inspiré le tien ?

J’ai regardé beaucoup de WNBA forcément, surtout la saison dernière. J’adore la manière dont Sue Bird joue au basket. Elle excelle à la passe, mais est aussi capable de scorer au besoin. J’aime aussi beaucoup Kia Nurse. J’adore son agressivité offensive. Même si elle manquer quelques tirs, elle ne perd jamais confiance en elle et continue de shooter. Elle est aussi capable de créer des choses pour ses coéquipière. Je crois que ce sont les deux dont le jeu me plaît le plus. Des passes, de la défense, la capacité à bien défendre. C’est ce que j’aime.

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