March Madness-day 2 : les surprises, c’étaient pour cette nuit !

Ce fut une nuit à l’opposée de la première… en un mot ? Surprenante ! Si vous vous baladiez sur les réseaux sociaux, vous avez peut-être vu certains noms d’oiseau voler. Ne cherchez pas trop loin l’origine de ceux-ci, certaines issues de matchs ont eu pour conséquence de condamner les brackets de bon nombre de courageux. Mais enfin, que s’est-il passé ?

Une douce odeur d’upset et l’histoire qui s’écrit

Upset : quand une équipe bat une autre équipe dont le numéro de classement est supérieur au sien

  • Tout a commencé avec BYU (11) contre Rutgers (6). Difficile, en se penchant sur les statistiques, de comprendre pourquoi car Rutgers shoote mieux et la paire Arella Guirantes (30 points à 10/18) – Diamond Johnson (13 points à 5/7) est au rendez-vous. Mais dans les faits, ça traine des pieds et sur les moments où l’équipe peut enterrer le match, elles ne mettent pas le coup décisif. BYU est globalement resté derrière mais toujours dans le match, jusqu’à reprendre l’avantage au scoring dans le dernier quart-temps. Et alors qu’elles sont à +2 avec une remise en jeu et 3 secondes de possession, Mael Gills (Rutgers) va commettre une faute à 3 points… Donnant ainsi 3 lancers franc que BYU ne va pas se gêner de rentrer. Avantage +5, Rutgers ne se relèvera jamais (69-66). C’est bien dommage car sur la fin de match, Arella Guirantes est simplement bouillante et laisse une opportunité à Rutgers. On a vu une leader prendre ses responsabilités et ses larmes au buzzer ont montré ce que ce tournoi et ses années universitaires représentaient pour elle.
  • Le second acte : Wright State (13) contre Arkansas (5). C’est la première fois depuis 2012 qu’une équipe classé 13 en bat une qui est classée 5. Mais c’est surtout la première victoire de l’histoire de l’université de Wright State en March Madness. 66-62 et ça avance au second round. On a vu un roseau. On s’est de nombreuses fois dit que ça n’allait pas tenir mais ça n’a jamais rompu. Si Arkansas n’a pas très bien démarré son match, Chelsea Dungee a tout fait pour recoller (27 points à 5/15, 14/18 aux lancers franc), sans succès final. En face, Anger Baker a tout simplement porté Wright State. 26 points, 12 rebonds, 2 passes et 4 interceptions. Il fallait bien ça pour un tel accomplissement. Juste, bravo.
  • Gonzaga (5) affrontait Belmont (12) et s’est tiré une balle (perdue). Ou plutôt a fait les frais des balles perdues. Belmont, à l’instar de Wright State, s’est également offert la première victoire de son histoire cette nuit. Il y avait sur le terrain, une équipe qui voulait absolument son succès et qui a tout donné. Concernant l’autre équipe, on a cherché à voir le sentiment d’urgence mais il est apparu bien trop tard. J’ai adoré la défense maladroite de Belmont car, si elle était loin d’être parfaite, on sentait l’envie. Ça sautillait partout, ça mordait sur les feintes mais ça se jetait aussi sur tous les ballons. Et les 11 interceptions de Belmont ont récompensé cette énergie. Les 20 balles perdues de Gonzaga, contre 6 ont ainsi été fatales. Victoire Belmont 64-69.

Les arbitres aveugles

Quand on parle d’histoire, on aurait pu assister au premier upset de l’histoire du tournoi d’une équipe #15 contre une équipe #2 avec Troy contre Texas A&M. 4 secondes à jouer, 2 points d’avance pour Texas A&M qui effectue sa remise en jeu. Troy met la pression défensive et provoque le retour en zone de Destiny Pitts. Retour en zone qui ne sera pas sifflé… A la place c’est une faute sur contact contre Troy qui est décidée et qui envoie une joueuse de Texas A&M sur la ligne pour plier le match. Quand on voit le nombre de reviews qu’il y a sur les autres matchs, compliqué de na pas être en colère.

Mais aussi…

Ils n’ont pas honte ? Des petits malins se sont amusés à chanter « overrated » (surcoté) lorsque Charli Collier était aux lancers franc pour Texas (6). Au-delà du ridicule de ce genre d’affirmation, cela s’est avéré une bien mauvaise idée vu que la réponse ne s’est pas fait attendre. Action suivante, une joueuse de Bradley (11) va au panier mais Charli est là pour le bon gros bloc. Not in my house comme on dit. Enervez là si vous voulez mais hier c’était 23 points (à 8/11) et 15 rebonds (dont 7 offensifs). Vous êtes prévenu.

  • La traversée du désert. Figure de style souvent utilisée et elle ne peut mieux coller au vécu en première mi-temps de South Dakota (11) qui affrontait Oregon (6). On avait des doutes sur Oregon qui est arrivé avec des choses à prouver. 25-8 pour en premier quart-temps. Pendules remises  à l’heure pour un tour. Dont un 10-0 sur la fin de cette première période avant de mettre 9-1 en second quart-temps. Allez un peu de calcul et vous obtenez un 19-1. En réalité c’est un 19-0 et 1 petit lancer franc à 4,5 secondes de rentrer au vestiaire pour que South Dakota sauve son honneur. Plus de 10 minutes sans voir l’ombre d’un point, c’est long.
  • C’était en marge des matchs de cette nuit mais cela me semblait important. Vous avez tous vu les scandaleuses différences de traitement dans la préparations des tournois masculins et féminins. Si la NCAA a évidemment fait en sorte de résoudre certains problèmes telles que l’équipement de préparation, le fond du problème ne change pas. C’est pourquoi le big boss de la NCAA, Mark Emmert, a écrit une lettre à destination des staffs afin d’assurer que l’instance allait tout revoir afin de répondre à cette question : pourquoi les filles ont été moins dotés que les garçons ? On va attendre de voir où cette démarche va mener.

Place au second tour (aujourd’hui et demain). Et voici le programme de la soirée :

Le match que j’attends le plus est celui de Iowa (5) contre Kentucky (4). Caitlin Clark contre Rhyne Howard. Deux grosses joueuses et surtout deux collectifs qui vont devoir se montrer pour supporter leur star. De ce qu’on a vu dans les tournois de conférence et du premier tour, je mets ma pièce sur Iowa. 

On vous dit à demain !

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