Rétrospective 2019 – Episode 3 : les moments marquants

Décembre est désormais arrivé, les fêtes de fin d’année sont à nos portes et, alors que 2020 vient pointer le bout de son nez, nous fourbissons chacun nos fourneaux, sapins et plus beaux cadeaux pour dire dignement adieu à 2019. D’un point de vue basket et WNBA, 2019 fut, une fois de plus, une belle cuvée servie par les plus beaux des majordomes que sont les joueuses et autres acteurs de la WNBA.

Afin de ne pas vous laisser terminer tristement l’année 2019 sans votre dose de basket WNBA, Swish-Swish a décidé de vous proposer une petite rétrospective de cette saison passée, les performances et les moments marquants. Parce que si le propre de tout sportif (et suiveur du sport), c’est de se projeter dans le prochain match, il est tout aussi agréable de jeter un coup d’oeil dans le rétro et se rappeler des beaux et moins beaux moment vécus cette saison.

Aujourd’hui, troisième et dernier épisode de cette rétrospective 2019. Retour sur les moments marquants de cette saison, les dates marquées au calendrier, les larmes versées ou les jurons étouffés. Il n’est pas question ici de s’extasier sur une ligne de stats mais plutôt de se rappeler 11 événements (oui 11…) 11 moments, sportifs ou non, joyeux ou non, qui ont fait de ce millésime 2019 un cru très spécial.

Pré-saison : les absences s’enchainent

14 Avril 2019, beaucoup d’observateurs du basket féminin sont alors devant leur écran pour ce qui doit être le clou de la saison européenne : la Finale du Final Four de l’Euroleague, opposant Ekaterinburg et son armada de stars WNBA (Kayla McBride, Courtney Vandersloot, Emma Meesseman, Brittney Griner et Maria Vadeeva) et le Dynamo Koursk comptant tout de même également dans ses rangs Epiphanny Prince, Natasha Howard et bien sûr Breanna Stewart, qui sortait alors d’une des années les plus fastes connues par une joueuses toute compétition confondues.

Mais en toute fin de 2e quart-temps, Breanna doit sortir pour blessure. Directement, le monde de la balle orange retient son souffle car il paraît clair que la blessure est sérieuse. La rumeur va très vite bon train, confirmée officiellement quelques jours après : Stewie souffre d’une rupture du tendon d’achille et sera out toute la saison !

Et cette absence ne fera que s’ajouter à une liste déjà longue et qui viendra malheureusement encore s’alourdir. Au final, la saison WNBA 2019 devra démarrer sans : Breanna Stewart (tendon d’achille), Sue Bird (genou), Diana Taurasi (dos), Angel McCoughtry (genou), Skylar Diggins-Smith (maternité), Maya Moore (personnel) et Seimone Augustus même si cette dernière finira par rejoindre les rangs du Lynx en cours de saison. Diana Taurasi aura également la possibilité de rejoindre ses coéquipières du Mercury de manière anecdotique avant d’à nouveau retourner sur le banc pour blessure.

Une saison qui semble donc démarrer avec une saveur un peu amère pour tous les suiveurs mais permettra également l’éclosion de nouvelles étoiles et qui, finalement, remplira tout de même toutes ses promesses.

15 mai : Cathy Englebert désignée Commissionner de la WNBA

C’est dans un contexte de tension entre les joueuses et les instances dirigeantes de la WNBA, tension sur fond de renégociation à venir du CBA, que la nouvelle va finir par tomber : Après la démission de Lisa Borders et l’interim qui en a découlé par Mark Tatum, c’est désormais Cathy Englebert qui est désignée à la tête de la WNBA avec le titre de commissionner.

La prise de fonction ne sera effective qu’à partir du 17 juillet mais c’est un vent d’optimisme qui souffle sur la WNBA et ce pour plusieurs raisons. La première est le titre choisi : Commissioner et plus Présidente, ce qui place pour la première fois la WNBA comme une ligue indépendante ayant sa volonté propre. L’avenir nous dira si cette distinction n’est finalement que symbolique.

La deuxième, c’est évidemment le choix de la candidate. En effet, Cathy Engelbert sort d’un mandat en tant que CEO de Deloitte, une firme avec laquelle elle a parfaitement manoeuvré le virage vers le numérique. C’est donc une femme forte, leader, parfaitement ancrée dans le 21e siècle et qui oeuvre depuis un certain temps déjà pour le développement des femmes dans les postes à responsabilité qui vient prendre les rênes de la WNBA. De plus Cathy Engelbert connaît bien le basket pour l’avoir joué au niveau universitaire pendant son cursus à Lehigh University où elle était décrite comme une leader dans son groupe. Beaucoup d’indices de bonne augure pour la suite du développement de la ligue.

16 mai : Fin du Suspens, Liz Cambage ira à Las Vegas !

C’est le feuilleton qui a tenu en haleine tous les observateurs lors de cette intersaison WNBA : Quelle destination pour Liz Cambage ? Depuis plusieurs semaines et mois, il n’y avait pas de secret : Liz Cambage ne voulait plus jouer à Dallas et mettait la pression sur les dirigeants texans pour qu’ils lui concoctent un trade vers une destination suffisamment sexy à ses yeux, sous peine de purement et simplement passer son été en Australie loin des parquets.

Les rumeurs vont alors bon train et une seule destination semble possible et pouvoir avoir grâce aux yeux de Liz : Los Angeles. Les médias et fans de WNBA n’attendent alors qu’une chose : la confirmation du trade et les contre-parties octroyées. Et puis le 16 mai, la nouvelle tombe enfin : C’est finalement à Las Vegas qu’ira Liz Cambage, en échange de Moriah Jefferson, Isabelle Harrison et des 1er tours de draft 2020 et 2021.

La destination semble en tout cas convenir à Liz et on la comprend. Sur le papier, le quatuor Kelsey Plum, Kayla McBride, A’ja Wilson, Liz Cambage a de quoi faire trembler toute la ligue. Alors qu’on attendait une progression de l’équipe pour qu’enfin elle fasse les playoffs, c’est désormais le statut de contender à la victoire finale qu’enfile l’effectif de Bill Laimbeer. Et si l’année 1 des Aces version Liz Cambage n’a abouti “qu’à” une demi finale, nulle doute que les filles de Vegas seront un morceau à avaler lors de la saison prochaine.

08 juin (et 23 août) : retrait du maillot de Lindsay Whalen

Il y’a les stars d’aujourd’hui et de demain, mais il y’a également les stars d’hier, en passe de devenir les légendes de demain. Et en ce début juin, c’est une véritable légende de la balle orange dont toute la ligue parle : Madame Lindsay Whalen.

Déjà présente dans le groupe des 20 meilleures joueuses des 20 premières années de la WNBA en 2017, 14e joueuse de l’histoire en terme de points marqués et de ballons interceptés en régulière, 3e passeuse de l’histoire en régulière, c’est surtout en playoffs que l’histoire de Lindsay Whalen s’écrit en lettre d’or : 3e marqueuse et meilleure passeuse de l’histoire des playoffs, Whalen est tout simplement la joueuse la plus victorieuse de l’histoire avec 325 matchs gagnés en régulière.

Après avoir fait ses 6 premières saisons sous le maillot du Connecticut Sun, c’est finalement à Minnesota pendant 8 saisons que Lindsay va passer son prime et la fin de sa carrière avec non pas moins de 4 bagues de championne dans lesquelles elle aura eu un rôle prépondérant. Minnesota lui réservera d’ailleurs le premier honneur de lui retirer son maillot le soir du 08 juin, avant le match opposant son ancienne équipe à ses meilleures ennemies : les Los Angeles Sparks. Lindsay Whalen deviendra ainsi le premier maillot retiré de l’histoire des Lynx. Les hommages qui lui seront rendus lors de cette soirée seront magnifiques et montreront bien le respect qu’aura inspiré la meneuse lors de sa carrière.

Quelques semaines plus tard, le Connecticut Sun suivra le mouvement, à la mi-temps du match les opposant aux Las Vegas Aces, en honorant le maillot de Lindsay, qui bien qu’il ne soit pas techniquement officiellement retiré dans le Connecticut, ne devrait plus être porté dans le futur par les joueuses de la franchise.

Désormais coach dans son ancienne université du Minnesota, nul doute que Madame Whalen saura faire profiter toute une nouvelle génération de joueuses de son formidable QI basket. Une énorme légende de la ligue qui a donc fermé le rideau sur une incroyable carrière, marquant de son empreinte non pas une mais deux franchises, qui l’ont honorée de la plus belle des manières.

05 juillet : un tremblement de terre perturbe la rencontre entre les Mystics et les Aces

Dans le sport, certains soirs, les éléments sont contre vous. Et certains soirs, il ne s’agit pas juste d’une expression, comme en cette soirée du 05 juillet où avait lieu, à Las Vegas, une rencontre entre les Mystics et les Aces. Les observateurs attendent alors un beau moment de basket entre deux équipes prétendantes à la victoire finale. Mais cela, c’était compter sans les conséquences d’un tremblement de terre d’une magnitude de 7.1 sur l’échelle de Richter ayant pour épicentre le sud de la Californie mais dont les secousses se feront sentir jusqu’au Mexique et donc, à Las Vegas.

Nous sommes quelques secondes avant la mi-temps lorsque le jeu est arrêté pour cause de tremblements sans trop de gravité. Cependant, assez vite le constat est clair : les lattes du parquet ont été déplacées par les vibrations, il n’est pas envisageable de retrouver un terrain praticable dans un délai acceptable. Le match est donc arrêté sur ce score, à 21 secondes de la mi-temps, de 51 à 36 pour les Mystics.

Pendant les jours qui suivent, toutes les informations tournent dans les médias : le score actuel sera conservé comme score final, le match sera purement et simplement annulé pour être rejoué,…. La décision finale finit par tomber : les 20 dernières secondes de la 1e mi-temps sont annulées et ne seront pas rejouées et la deuxième mi-temps sera jouée ultérieurement à partir du score conservé. Après plusieurs péripétie nécessaires pour trouver une salle disponible et intégrer ce match supplémentaire dans un calendrier et des déplacements déjà bien souvent compliqués, la deuxième mi-temps sera finalement jouée le 05 août et les Mystics conserveront leur avantage pour un score final de 99-70.

21 juillet : Match à 100% pour Marine Johannès

2019 a été l’occasion, comme chaque année, d’observer l’éclosion au sein de la ligue d’une cuvée de rookies qui a, une fois de plus, révélé de superbes joueuses et probables futures stars de la WNBA : Napheesa Collier, Arike Ogunbowale, Teaira McCowan pour ne citer que les plus marquantes. Il en est une en particulier que les observateurs français et francophones en général ont scruté avec une attention toute particulière : Marine Johannès; la coqueluche du basket français qui faisait ses premier pas au Liberty de New-York.

Tout d’abord absente lors du début de saison pour cause de préparation et participation à l’EuroBasket avec l’équipe de France, Marine va jouer son premier match le 12 juillet. Il lui faut alors un peu de temps pour s’adapter au jeu de la grande ligue mais rapidement, l’ancienne arrière de Bourges va prendre ses marques et monter en température pour en arriver à cette fameuse performance du 21 juillet où la jeune normande va planter 16 points face au Chicago Sky. Mais plus que la marque, c’est la propreté qui va marquer les esprits : 6 sur 6 au tir et 4 sur 4 à 3 points. Une soirée à 100%, qui aurait pu être totalement parfaite si elle avait débouché sur une victoire.

Afin de prendre pleinement mesure de la performance de Marine, il est à noter qu’elle n’aura été que la 13e de l’histoire à proposer une soirée à minimum 16pts et 100% au tir, et la seule en 2019. Marine en WNBA c’est donc un grand Oui qui ne demandera qu’à être confirmé, on l’espère, avec plus de réussite collective dans le futur.

27 juillet : Erica Wheeler MVP du All-Star Game

Pause bienvenue au sein de la saison régulière, le All-Star break est souvent un moment charnière, destiné avant tout à la promotion du basket sous toutes ses formes. Il est cependant des éditions où les émotions dépassent celles d’une simple fête à la gloire de la balle orange.

Comme en ce soir de All-Star Game 2019 où l’heureuse Erica Wheeler; détentrice d’une feuille en 25 points, 7 passes décisives, va être élue MVP de ce match, ce qui ne semble que logique. Mais l’émotion de l’arrière d’Indiana, au moment de recevoir son prix va dépasser les frontières de ce match.

Non draftée et obligée de passer par des ligues professionnelles mineures avant de réussir à faire son trou au plus haut échelon, le parcours d’Erica Wheeler est un exemple de détermination et de persévérance et la reconnaissance de la grande famille de la WNBA émouvra profondément Erica. Son discours, empreint d’émotion, ne manquant pas d’honorer sa maman, décédée d’un cancer quelques années plus tôt, restera un grand moment de cette saison 2019.

10 août : Barfight lors du match Mercury-Wings

Le sport est un formidable vecteur d’émotions. Et si la plupart du temps, il s’agit de joie ou d’excitation, en d’autres occasions la tension d’un match peut pousser les acteurs à certaines extrémités. Les grosses bastons ne sont pas monnaies courantes en WNBA, même si les plus anciens se souviennent tout de même de cette mêlée généralisée à l’occasion d’un match entre le Shock de Détroit et les Los Angeles Sparks en 2008. C’est toutefois un petit remake que nous ont proposé cette saison les joueuses du Phoenix Mercury et des Dallas Wings.

A ma gauche, Brittney Griner, bête physique dominatrice de 2,06m et 91 kg, à ma droite Kristine Anigwe, rookie, 1,93m, bien décidée à se faire respecter par la géante de l’Arizona et à prouver sa valeur dans un effectif où elle vient d’être tradée à mi-saison. Dans un match sous tension (28 fautes sifflées en 1e mi-temps), la jeune Wings n’hésite pas à jouer des coudes pour essayer d’exister face au monstre Griner.

C’en est finalement trop pour l’amie Brittney qui décide de faire respecter son droit d’ainesse à coup de marrons dans la fraise de la jeune Kristine. Celle-ci, lucide sur ses chances de survie dans pareil contexte, bat le records de vitesse sur traversée de terrain pour échapper à une Griner furieuse retenue dans un premier temps par la seule Briann January (1,73m) avant que ne s’ensuive un joyeux bordel impliquant diverses joueuses et où coach Agler manquera d’en prendre une de ses propres joueuses. Au final, 6 expulsions et une image que l’on préfère éviter lorsqu’on veut évoquer la ligue et ses qualités.

18 août : Liz Cambage “Fat Ass Gate”

C’est sans doute le début d’une petite rivalité sympathique qui est née en ce 18 août 2019 entre les équipes des Aces et du Sky. Cette rencontre est alors assez importante car les deux équipes sont au coude-à-coude pour la 4e place de la régulière, synonyme de dispense de 1er tour en playoffs. Lors de ce match, la lutte est importante dans la raquette entre Stefanie Dolson ou Cheyenne Parker et Liz Cambage mais de l’oeil du spectateur, rien de particulier ne vient de se passer dans cette rencontre remportée 100 à 85 par l’effectif de Coach Laimbeer.

Cependant, quelques heures après le buzzer final, Allie Quigley, pourtant pas coutumière de se plaindre par média interposé, se fend du tweet suivant pour défendre sa coéquipière Stefanie Dolson :

C’est dommage qu’une personne qui a souffert de problème mentaux passe son temps a traiter les autres de “gros cul”. Ce n’est pas la première fois. Et les gens se demandent où/comment les dépressions commencent. Sois meilleure. Contente toi de jouer.

Allie Quigley

Le tweet fait l’effet d’une bombe. D’autant plus que Liz Cambage s’était, quelques jours avant, fendu d’une lettre assez puissante sur son combat quotidien contre la dépression et l’anxiété propre à sa vie d’athlète de haut niveau, ce à quoi Allie fait référence. Une sortie publique qui semble donc peu en phase avec le comportement de la pivot sur le terrain. Liz répondra rapidement sur les réseaux avec sa propre version :

POURQUOI MENTIR ?! Je peux dire de la merde mais je n’ai jamais traité personne de gros cul

et si j’ai jamais traité quelqu’un de gros cul, c’est parce qu’elle a un joli postérieur, donc je sais que je ne l’ai pas dit ce soir.

Liz Cambage

On appréciera comme souvent le franc-parler et la réponse pleine de second sens de Liz Cambage. Chacun se fera sa propre opinion sur cette affaire somme toute assez anecdotique mais qui aura eu le mérite de pimenter un peu cette fin de saison et d’entrevoir des joutes à venir probablement épicées entre ces deux équipes.

16 septembre : Dearica Hamby crucifie le Sky

Car quelques semaines plus tard, cette rivalité naissante va connaître un acte 2 beaucoup plus puissant et marquant sur fond de playoffs et d’accession en demi finales. Ayant fini donc 5e de la ligue, le Sky s’est défait sans trop d’encombre du Mercury au 1e tour et se rend donc sur les terres des Aces (4e place en régulière) pour tenter de poursuivre leur parcours.

On sait à quel point gagner sur le terrain de Las Vegas peut être difficile et nous avons déjà évoqué, lors de notre épisode précédent, le match de mammouth réalisé par Liz Cambage. Mais malgré tous ces éléments, et sans doute du aussi à une A’ja Wilson qui n’entre pas de façon optimale dans ses premiers playoffs, Chicago tient. Grâce à Diamond DeShields et Astou Ndour omniprésentes sur les ailes, grâce à une Stefanie Dolson que les précédentes confrontations n’ont pas effrayées, grâce enfin à une Courtney Vandersloot à 12 passes décisives qui semble faire les bons choix en permanence.

A 13 secondes de la fin, Chicago est devant 92-90 et peut profiter d’une remise en jeu dans sa moitié de terrain pour laisser s’égrainer les secondes et filer vers la victoire. A ce moment, personne ne pense que la victoire puisse échapper au Sky. Va alors s’ensuivre l’action la plus folle peut-être de cette saison sur fond de malchance/chance, mauvais choix, erreur arbitrale, le tout relevé de cette belle petite rivalité naissante. Le cocktail est complet.

Diamond Deshields met le ballon en jeu pour Courtney Vandersloot, directement pressée par Kelsey Plum qui ne fait pas faute. Sans doute inquiète d’une éventuelle violation des 8 secondes, Courtney lève les yeux pour chercher la passe et voit Diamond, les bras levés en l’air qui la réclame. Aussitôt vu, aussitôt fait, et alors que Stefanie Dolson ou Allie Quigley s’étaient correctement démarquées, Courtney décide de faire son premier mauvais choix de la saison et passe la balle à DD. Celle ci ne va pas suffisamment à sa balle et ne voit pas Dearica Hamby surgir dans son dos.

L’interception est parfaite. Le pied posé hors des limites l’est moins mais l’intensité et la rapidité de la phase sont tellement folles que les arbitres décident d’avaler leur sifflet. Hamby tente alors un shoot prière de la moitié de terrain. Ficelle. Les réclamations concernant cette erreur arbitrale n’y feront rien. Il reste moins de 5 secondes à jouer, la messe est dite pour Chicago qui peut rentrer à la maison avec un goût très amer en bouche. Le rendez-vous est pris pour la saison prochaine entre ces deux équipes qui ont probablement encore de beaux moments à nous faire vivre.

10 octobre : “Playoff Emma” Meesseman MVP des Finales

Et de beau moment, il en est question pour ce onzième et dernier point de notre rétrospective 2019. Il n’est pas question ici de parler de la série ou du contenu du match de la native de Ypres, dans le nord de la Belgique. Le buzzer final a retenti. Les Washington Mystics sont officiellement championnes WNBA 2019 et se tombent dans les bras l’une de l’autre. La joie est totale entre les membres de cette équipe, cette famille comme elles aiment toutes à le répéter.

Arrive enfin le moment pour Cathy Engelbert, de prendre la parole pour remettre le trophée et désigner celle qui aura été élue MVP des Finales. Autant dire que les joueuses derrière elle sont bien trop occupées à se congratuler et soulever le trophée pour prêter un semblant d’attention aux paroles de la nouvelle commissionner qui présente la lauréate en maintenant un peu le suspense. La confirmation finit par tomber : Emma Meesseman est la MVP des Finales 2019, et ce n’est que mérité au vu des prestations de la belge tout au long de ces playoffs.

Sauf qu’au premier instant, Emma n’entend pas son nom prononcé et ne s’y attend absolument pas. Connaissant le caractère humble et réservé de la belge, sans doute s’attendait-elle a voir les honneurs retomber sur ses leaders, Elena Delle Donne en tête, habituée comme elle est de se mettre en retrait pour le bien de l’équipe, acceptant sans sourciller, malgré son statut, de sortir du banc pour l’équilibre de la stratégie de Coach Thibault.

Sauf que non, les instances de la WNBA ont tranché avec logique et cette fois, c’est à Emma que reviennent les honneurs. C’est alors l’explosion de joie pour ses coéquipières, Myisha Hines-Allen en tête, qui bousculent et congratulent “EM-V-P” Meesseman. Emma s’approche alors, rougissante et émue, et va remercier tout en simplicité son équipe, sa famille et leur dire à quel point elle les aime. Un moment simple d’émotion à l’image d’une star du jeu pas vraiment comme les autres.

C’est ainsi sur ces belles images pleines d’émotions que s’achève notre Rétrospective 2019. Nous espérons que vous avez profité de la saison autant que nous et que ce petit retour en arrière vous aura permis de vous replonger avec plaisir dans ces événements vécus. Pour notre part, nous vous retrouvons en 2020 avec, on l’espère autant d’émotions sportives à partager.

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