Allie Quigley s’exprime à propos du Load Management

C’est le sujet chaud du moment en NBA : le Load Management est-il une bonne chose ? Bon, déjà, c’est quoi le load management me direz-vous ? Il s’agit du fait de laisser au repos certains joueurs, même si ceux-ci ne sont pas blessés : une façon de les ménager, dans une longue saison de 82 matchs. Le but est également de ne pas brûler toutes ses cartouches une fois venu le moment des playoffs. C’est une technique qui a pas mal réussi à un joueur comme Kawhi Leonard par exemple.

Certaines personnes s’opposent à cette façon de faire avec des arguments plus d’ordre économique que liés à la santé des joueurs : on peut en effet comprendre que c’est frustrant, pour un fan, de payer (cher) son ticket pour voir sa star préférée mise au repos sans qu’une blessure n’en soit la raison.

Si le sujet secoue la NBA, il a évidemment des répercussions en WNBA et principalement à cause des saisons overseas que de nombreuses joueuses enchainent après leur saison en WNBA. Pour certaines d’entre elles, entre la saison overseas, celle de la WNBA et les apparitions en équipe nationale, il s’agit tout simplement d’un tour du calendrier sans aucun repos. Isabelle Fijalkowski l’évoquait d’ailleurs lors de son entretien avec nous : elle ne prenait, à l’époque où elle jouait en WNBA, que 15 jours de congé par an.

De plus, les joueurs et joueuses doivent gérer des déplacement réguliers, voir du décalage horaire, ce qui ajoute encore une couche à la fatigue physique des entrainements et des matchs. Là encore, les femmes sont plus mal loties puisque les équipes de NBA se déplacent en vol privé alors que celles de la WNBA prennent des vols commerciaux.

Allie Quigley, 33 ans, s’est récemment exprimée sur le sujet : “Le load management, c’est contrôler la quantité de coups que prend votre corps au cours d’une saison et décider quand prendre un jour de congé. Quand j’étais plus jeune, les jours de congé, je me disais : j’ai encore besoin d’aller dans un gymnase. Je dois aller courir le long du terrain. J’ai fait un peu plus de martèlement sur mon corps. Mais quand on vieillit un peu, on se rend compte qu’un jour de congé sera plus bénéfique pour soi.”

Allie joue cette saison à Ekaterinburg où l’assistant coach n’est autre que James Wade, son coach du Chicago Sky (et coach de l’année 2019, on ne le rappellera jamais assez…). A ce propos, elle raconte : “J’ai l’impression d’avoir de la chance d’être dans cette équipe où ils comprennent un peu mieux cette problématique. James étant ici en tant qu’assistant, je pense qu’il est utile qu’ils comprennent un peu mieux cet aspect.”

Allie affirme en effet qu’elle a fait partie d’équipes où elle a dû s’entraîner plus de quatre heures par jour, bien que cela n’ait pas été le cas cette saison avec Ekaterinburg. Elle ajoute : “Mais en parlant de mes 10 ou 11 autres années à l’étranger, c’est comme s’ils n’avaient aucune considération pour le fait que vous venez de jouer une saison de cinq mois avant. C’est un peu plus strict par ici.”

De façon générale, Allie Quigley pointe également l’attitude des jeunes joueuses qui va également dans ce sens en augmentant les étirements, les soins en dehors du terrain. Bref, en prenant mieux soin de son corps, tout simplement.

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